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PRJ1FATIO.

Radulphus

de DieetD.

quse periodi nostrse metcc est, ex- siècle. L’extrait que nous donnons ici ourrit ebque majoris illud pretii ses- ne comprend que les onze premières timandum, qubd intactum ferè hoc années de cette histoire jusqu’en 1180, y temporis intervallum Franci reli- qui est l’époque à laquelle nous soinquerint Historié. Namquse inscribi- mes fixés. Ce morceau est d’autant plus tur Ludovici VII historia prseci- précieux, que nos Ecrivains françois puum videlicet regni hujus montc- ne nous apprennent presque rien sur mentum in annum 1 165 desinit ces mêmes années. On sçait que l’Hisnec quidquam ad usque .Philippi toire de Louis le jeune, qui est le prinAugusti inaugurationem supplent cipàl monument de son règne finit vel ipsa San-Dionysiana Chronica. en 1165, et que même dans les grandes Chroniques de France ou de S. Denys, rien ne remplit l’espace de tems qui s’est écoulé depuis cette époque jusqu’au règne de Philippe Auguste.

IX. Radulphus de Diceto, Lon- DL On ne trouvera pas dans Raoul dini primiim Archidiaconus ac de Dicet, Archidiacre et Doyen en- e subinde Paulin» in eadem urbe De- suite de S. Paul de Londres la même canus Ecclesise, haudpari cum Be- exactitude que dans Benoît de Peternedicto Petroburgensi diligentise boroug. Il transporte souvent les évélaude commendandus. Ssepè nam- nemens hors de leurs vraies dates que res gestas, neglecto temporum comme nous l’avons remarqué en diordine, permiscet ut variis in lotis vers endroits. Son travail cependant a nobis observation est neque ta- n’est pas à mépriser il renferme de men ideb spernendus. Nonnulla bonnes choses et des détails qui ne quippe tradit ac evolvit quse in se rencontrent pas dans Benoît, tout Benedicto, quamvis percurioso scrip- circonstancié qu’il est dans ses écrits. tore, desiderantur cujusrei exem- par exemple, le siège de la ville de plosintqusedeSamtonumurbeanno Saintes en 1174, et celui de Taille1174 expugnata, ac de Taleaburgi bourg en 1179j sont bien mieux dé- v obsidione anno lï 79 peracta, rnultb critsdans Raoul que dans Benoît. On solertiù Benedicto refert. Optan- désireroit seulement que les événedumqwdem ut marns inter se con- ,-i t n -t t, x c~uidem ut magis i.nter se con- mens qu’il rapporte fussent plus liés necterentur éventa quse recenset, at-

que at ? 7 atiis adveherentur 7 quse prse– entreux, ou du moins amenés par <~e ae’ <XMM a~T~/M~Mr 6fM~ Dr~- d’autres qui ont du pi,écéder qui cessisse oportzcit, eaque veluti prse- d’autreS ^ui Ont dÙ W^êdev et qui parasse. Secics verb prsedpuam <* étoient k WéP^^ion. Au lieu de parasse. Seczcs vero j~r~ci~zcam cela, souvent il se contente de rapremnudoplerumque narrât sermone, Cek> S ?UVent Û Se COnteilte de raP"tacitis “<. causis, neqzce • j- porter le iait principal, sans montrer tacitis ejus causis neque mdmato i

quospectabatillasœpo.qusetamen ni les causes qui 1 ont produit ni le Radulphumlatuisse minime creden- bllt 0U Û tend. N°US sommes néandum est quippe virum muniisper- mOmS portés a croire que RaOul ne leS functum insignibus, Henrico II et iSnOroit pas, par la raison ^il étoit n. un personnage considérable du tems

liicnardo regnantwus et in negotus de Henr • tt l j n • n- i j comme & s de Henri IL et du Roi Richard comme

publias ’versatum ut ex Utteris dis- P(m m peut par les lettres qui cimusadeumscriptisquasoperisuo M sont adressées dans des affaires de intexuit.Duabusautemconstat illud très-grande importance, et qu’il rappartibus, quarum prior in annum porte dans son histoire. Elle est COm1147 desinens Abbreviationes posée de deux parties la première Chronicorum, altera ad annum qui finit en 1147, a pour titre Abrégé