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PRiEFATIO.

xvij

Tom. XIII. c

r. Benedictus

Petrobur-

$ gensis.

néchal de France devint héréditaire niam intrandi Henricum Il Angliee dans la maison d’Anjou. Gervais ra- Regem ad comprimendos ut aiebat, conte que ce fut en cette qualité que Optimatum atroci bello inter se deHenri II demanda, en 1158, au Roi certantium motus docet nos idem Louis le jeune la permission d’entrer Gervasius, ex quo Senescalli munia en Bretagne pour appaiser ou réduire itidem discimus et quanam arte les Seigneurs de la province qui se ambitioni suse velificando Henrifaisoient une guerre atroce. Il nous cus pro-vinciam hanc subierit, ut apprend par-là quelles étoient les Nannetensem quem sibi post obitum fonctions du Sénéchal et les vues rratris vindicabat, Comitatum adide l’ambitieux Henri qui cherchoit pisceretur. Fotis ejus annuit Ludoà mettre un pied dans la Bretagne, viens vir nimis simplex, ut Gerpour s’emparer du Comté de Nantes vasii verbis utamur, nihil suspicans qu’il prétendoit lui appartenir après fraudis, quem satis postmodàm simla mort de son frere. Louis qui ne pé- plicitatis suée pœnituit. nétroit pas son dessein eut la simplicité d’acquiescer à sa demande ( c’est l’expression de l’Auteur ) et il eut lieu de s’en repentir dans la suite. VIII. Benoît, qui de Prieur du VII 1. BenedictusexPrioreS. Au- Bei Petr

Monastère de S. Augustin de Cantor- gustini Cantuariensis electus Abbas gens beri fut fait Abbé de Peterboroug en Petroburgensis an. 1 1 77 agensque 1177, et qui en 1191 exercoit la vices Cancellarii anno 1191 prsecicharge de Vicechancelier mérite un puum inter Anglos Historicos locum rang distingué parmi les Historiens obtinet cuj us historié ! nihil accuraAnglois. Rien n’est plus exact et plus tiàs, nihil plenius occurrit. Resquipcirconstancié que son histoire ; il y pe tum in Anglia, tuminFrancia parle de presque tous les événemens regnantibus Henrico Ii et Richardo qui se sont passés tant en Angleterre gestas eâ diligentiâ prosequitur’, ut qu’en France sous les regnes de Hen- xsinguUs plerumque chronicam diei ri II et de Richard, et rarement il notam affigat ; sed integra eorum oublie d’en marquer le jour. Mais son temporahaudpertustrat}atqueintra écrit n’embrasse qu’une partie de ces limites annorum niO et 1192 se regnes, depuis 1170 jusqu’en 1192. continet. T. Hearnius qui Benedicti T. Hearne qui l’a fait imprimer d’a- opus ex duobus Bibiiotnec{B Cottoprès deux Mss. de la. Bibliothèque du niame manuscriptis codicibus ediChevalier Cotton croyoit l’ouvrage dit initio mutilum arbitratus est imparfait au commencement. C’est de quod quidem non concedimus velsi quoi nous ne convenons point ; du sua non fefellït eumconjectura, sanè moins, si le commencement en est pervetùsta est quant suspicatur jacperdu, il faut avouer que cette perte tura. Chronico namque Benedicti ab est bien ancienne, puisque Roger an. tantîim 1170 usi sunt Rogerius d’Hoveden et Jean Brompton qui Hovedenus et Joannes Brompton ont fait usage de cette production, quod argumento est eorum’ tetate ab ne commencent à s’en servir qu’à l’é- hoc anno Benedicti opus initium poque de 1170 preuve certaine que duxisse. Hujus verb propemodàm de leur tems l’écrit de Benoît ne sequalis erat Ilovedenus, ineunte commençoit pas plutôt. Cependant seeculo XIII extinctus. Quod in Roger d’Hoveden étoit presque con- hoc volumine damus e Benedicto temporain de Benoît, puisqu’il n’est excerptum, undecim annorum spamort qu’au commencement du XIIIe tio ab anno 1170 ad annum 1180,