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PR^EFATIO.

xiij

Guillelmus

Neubrig-en-

sis.

on en convient des deux côtés qu’il que constet fuisse illud mense Sepfut célébré au mois de Septembre tembri celebratum, nuptiarumque et en présence du Roi Henri, qui, solemniis AnglieeRegem interfuisse, au rapport de tous les Historiens an- quem Julio mense hujus anni jam glois, étoit déjà de retour en An- in AngliamreversumesseAngli tesgleterre dès le mois de Juillet. Nous tantur omnes historici. Ab Ordesommes donc forcés d’abandonner rici ergo sententia synchroni quamOrderic Vital, quoique historien non- vis historici atque in Normannia seulement contemporain, mais qui de constituti, recedere cogimur fateriplus écrivoit sur les lieux, et de conve- que Mathildis et Gaufridi matrinir que le mariage de Mathilde et de monium anno 1127 consignandum Geofroi ne peut être placé qu’en 1127. esse.

VI. Guillaume Litle ou le Petit, VI. Guillelmus Litle seu Par- ï né à Bridlington dans la Province wus cognominatus Bridlingtonse in s d’Yorck en 1135, Chanoine Regu- Eboracensi provincia natus anno lier de Neubridge ou Neubourg 1135, Canonicus Regularis Neumort en 1208 a composé une his- brigcnsis seu Novoburgensis anno toire d’Angleterre depuis la conquête 1208 e vivis ereptus, scripsit histodes Normands jusqu’en 1197, en cinq riam Anglicam ab adventu Norlivres, qu’il a dediée à Edmond Abbé mannorum ad annum usque 1197 de Rieval. C’est un Ecrivain judi- libris quinque comprehensam et Edcieux, plus appliqué à bien présenter mundo Abbati Rievallensi nuncupales principaux chefs de l’histoire tam. Prsecipuis historix capitibus qu’à recueillir les faits dans le menu illustrandis magis quàm singulis et détail. On reconnoît son impartialité minutioribus recensendis intentus dans le jugement qu’il a porté du fa- eequum passim se probat rerum sestimeux différend entre Thomas Becket matorem. A partium studio quàm et Henri II Roi d’Angleterre, dans fuerit alienus, patet ex sententia un tems où tout le monde même quam fert de controversia quse tanto en France, prenoit parti pour le animorum sestu inter Henricum II Saint, et accusoit le Roi de sacrilège Anglise, Regem et Thomam Becket et de tyrannie. Voici comment notre Cantuariensem Archiepiscopum agiHistorien, après avoir pesé les raisons tabatur. Dum enim ubique gentium de part et d’autre, se décide « Il est atque etiam in Francia justior causa » assez ordinaire dit-il, qu’on ap- Pontificis haberetur Rexque sse» prouve tout, sans discrétion, dans les viendo in ïpsum tyrannus et sacrile» personnes qu’on aime. Pour moi je gus audiret ; Historicus noster, li^» ne puis louer dans cet homme vé- bratis sequâ lance momentis, sic pro» nérable des démarches dont il ne nuntiat Sanè cùm plerique so» pouvoit espérer aucun fruit, et qui leant in iis quos amant et lau» ne pouvoient qu’enflammer la co- dant, affectu quidem propen» lere du Roi, sans avoir égard aux siori sed prudentiâ parciori » malheurs qui en ont été la suite quidquid ab eis agitur appro» quoique j’avoue qu’elles procé- bare, planè ego in illo viro ve» doient d’un zele louable ». Et ail- nerabili ea quse ita ab illo gesta leurs « Ce Prélat dit-il, s’abandon- sunt ut nulla exinde proveniret » noit au mouvement d’un zele ardent utilitas, sed fervor tantum accen» pour la justice ; mais agissoit-il selon deretur regius, ex quo tot mala » la science ? Dieu le sçait. Pour nous postmodùm pullulasse noscun-