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PÏUEFÀTIO. VJ r Henricus Huntindoniensis. ralis cantus Clericorum. Luctus itaque publicus agebatur et dominions cultus privatim exereebatur, quamdiu transgressor Princeps in eadem dioecesi commorabatur. Permissu tamen Praesulum quorum dominus erat pro regali dignitate Capellanum suum habebat, a quo cum privata familia privatim Missam audiebat. Idem argumentum fusiori disquisitione prosequemur aliàs, cum de formula Regnante Christo tract abimus. > sorte un deuil public et le service divin se faisoit en secret tant que le Prince prévaricateur étoit sur les lieux. Cependant en considération de sa dignité, les Prélats du Royaume lui avoient accordé un Chapelain qui disoit la messe dans son Palais, à laquelle il pouvoit assister avec sa suite. Nous reviendrons ailleurs plus au long sur ce sujet, lorsque nous traiterons de la formule ? Régnante Christo. Henncus Huntmaoniensis Archidiaconus historiam scripsit seu potihs chronicon Anglise brève sed accuratum ab origine Britonum. lpsa est h sec historiaquam anno 1139 Ilenricus cum Roberto de Thorinneio, sub nomme Abbatis Montis S. Michaëlis deinceps clariore, communicavit, dum ille in Beccensi Monasterio, Romam cum Theobaldo Çantuariensi Archiepiscopo iter agendo, diversaretur quodexepistola ipsius Henrici, in appendice operum Guiberti Abbatis de Novigento edita, colligitur. Protendebatur ea tum kistoria, septem compreliensa libris, ad obitum usque Henrici I Anglise Régis, quibus octavum ad ultima Stephani Régis, anno 1154 demortui, tempora deinceps attexuit. Profitetur Henricus in fronte septimi, se nihil aliud in hoc scripturum quàm quse viderit, aut ab iis qui viderint acceperit. Vestigiis tamen, ut fateamur quod res est Chronici AngloSaxonici ad annum usque 1127 insistit narrationem illius contrahendo. Fusiorem verb stylum adhibet in octavo quem videtur proprio marte scripsisse. Stephani Regis historiam nemo luculentiùs illo concinnavit quam recentiores ssepius in suos commentarios transtulere. Tradit Huntindoniensis Henricum I Angliœ Regem anno 1128 in II. Henri Archidiacre d’Huntington a composé une histoire, ou plutôt une chronique d’Angleterre abrégée, mais exacte depuis l’origine des Bretons. C’est l’ouvrage qu’il communiqua en 1139 à Robert de Thorigni, plus connu depuis sous le titre d’Abbé du Mont Saint-Michel, lorsque faisant le voyage de Rome avec Thibaud Archevêque de Cantorberi y il séjourna dans l’Abbaye du Bec. Cette circonstance se recueille d’une des lettres de Henri, imprimée dans l’Appendice des oeuvres de Guibert de Nogent p. 736. Elle finissoit alors avec le septième livre à la mort de Henri I, Roi d’Angleterre en 1135 ; mais dans la suite Henri d’Huntington y ajouta un huitieme livre qui s’étend jusqu’à la mort du Roi Etienne en 1154. Il proteste à la tète du VIIe livre qu’il ne dira que ce qu’il aura vu ou ce qu’il aura appris de témoins oculaires ; cependant il suit pas à pas jusqu’en 1127 la Chronique Anglo-Saxone qu’il ne fait qu’abréger. Dans le VIIIe livre, il s’étend un peu plus et paroît n’avoir eu d’autre guide que lui-même. C’est ce que nous avons de mieux pour le regne du Roi Etienne et nous avons remarqué i que les Ecrivains supérieurs l’ont souvent copié. Henri d’Himtington rapporte sous l’année 1128 que Henri 1 Roi