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l’Empereur à Vienne, publiée par Lnnbecius, un fragment uns nom d’auteur, ajoute à h Vie de Saint Guibert abbé de Gembtou», au diocèse de Liège, concernant l’incendie de ce monastère par les armées des Comtes de Namur et de Hainaut, faisant. h guerre au Duc de Louvain ou de Brabant. On voit par une lettre de Guibert moine de Gemblours, qui r fut ensuite abbé, imprimée par D. Martène, qu’il est le véritable auteur de cette relation car le texte est à peu près le même dans l’un et dans l’autre écrit. D. Manillon a ’bien compris que cette relation est l’ouvrage du moine Guibert mais c’est par erreur qu’il la rapporte à l’année 1137 tous les historiens qui, dans ce. volume, parlent de cet événement, disent que cela arriva l’an 1186. Cette relation est authentique, écrite par un auteur qui faillit être la victime de l’incendie et qui déplore les pertes qu’il y éprouva mais elle a été mutilée dans le manuscrit de Vienne, parce qu’on en a retranché quelques traits peu honorables pour la mémoire de l’abbé Jean qui gouvernoit alors ce monastère on les trouve néanmoins dans la lettre de Guibert mentionnée ci-dessus, et dans la m<>me relation imprimée parmi les pièces justificatives du Gallia Chrisliana, t. III col. 129.
XXXI. Ce que nous avons extrait de l’immense histoire des archevêques de Trêves, dont plusieurs savans distingués, les d’Achery les Leibnitz, les Eccard, les Baluze, ont donné, en différens temps, des portions plus ou moins amples, d’après des manuscrits qui ne contenoient que l’histoire de quelques archevêques,, et qu’on trouve reunies en corps d’ouvrage, avec une continuation jusqu’à l’année 1510, dans les collections récentes de D. Martène et de Jean-Nicolas de Hontheim évoque de Myriophite, suflragant de Trèves ; ce que nous avons extrait, disons-nous, de cette histoire, en ce qui concerne le règne de PhilippeAuguste, est peu de chose. 11 s’agit, dans ce /ragment, des troubles qui furent suscitést’an«83dans ««trois évéchésde Lorraine, suflragans de Trêves, à I occasion d’undiseordsurvenuentrerEmpereur et le Pape au sujet de l’élection d’un archevêque de Trêves. Il arriva, ce qui arrive presque toujours, qu’il il se forma dans le clergé deux partis, les uns se rangeant du côté de l’Empereur, les autres du oie du Pape, qui, malgré l’opposition de l’Empereur, avoit sacré archidiacre Folmar. Celuici setoit réfugié en France dans le diocèse de Reims, pour avoir plus de liberté de sévir par des censures ecclésiastiques contre ses adversaires. L’Empereur, pour arrêter ces entreprises, eut avec le Roi une entrevue, où fut fait un traité d’amitié, et le Roi proo» • d’éloigner de ses terres le nouvel archevêque. Tei est en substance le fragment que nous avons extrait de ce grand ouvrage, et inséré dans notre collection, le reste nous étant, pour ainsi dire, étranger.
XXXII. L’église de Metz eut anciennement de bons historiens. Il suffit de nommer Paul diacre, dit Warnefriae, et ses continuateurs jusqu’à l’an-
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porum, p. 677.
fMmacHpttntmcotlinmCtetarfaVindaio’ nerui anonymi fragmenta* hisloricum ad calcem Yita S»ncti Guibtrti Gemblmcetuit abbùtis intcripbm, de incmso eodem aumaslerioab immis*isewercilibv$ Comitum ISamureensis el Btummiensis bellum advers&s Lovaniensem seu BrabaMimim Ducm gertntium. biquet ea Guibrrti monacki Gtmblacetuis ac deinde abbalis epistola quam mitât Marleniut*, iptum Gutbèrtum fuisse relation* hujus mietonm nom utrobique idefo est fermé contewtus. léiptum
probe anmadvertit MabiUoniut ; sed errât,
probèan’madvertit MriiUonÙIJ ; sed ermi,
dumad ànmm H37 rttnhil rei eventum, quem a 1 1 86 contigiuctettantur seriptoret omnesbui hocvolumine conlinentur. Sanè
aulhenlid ett ea relatio, tcripta ab auctore
audhe»ti est eG relat `ro, scripfa ab auctore
in ipso incendio peni tuffbcato, qui Wiaift. daptna rerum tune passus deflti. Vertim mutila ea ett Vn eodice Vindobonensi,demptis ex ea quibtudam locit famet Joannis tune abbatis derogamibus, qui tanten Irgvptur in epistola tupêriùs laudala et in instrumentis novfB Galliœ Christiana, t. /11, col. 129. Y
XXXI. Pauca ex amplissima et rgregia degcstisTrevirentiumarchiepiscopofumhistoria, tœpiut à viris clariuimit elde re lileraria benèmerilis, Luca Acherio « Godefrido 1-eibnitzio Georgio Eccardo Strphatw Baluzio qui getta solummodo quorumdam archiepiscopomm variis h codicibus plus minùsve amplis typis repetila, qnam eliam hisloriam ad annum 1 510 conlimialam noviisimè in lucem emiserunt Edmwjtdus Marlène », elJoannes-Mcolausdedeltànlheim’, t episcopus Myriophilanus Trevirensis siif- i fraganeus paura, inquam, e.veaselrgimus, ad hisloriam Franricam et res gesteuPhilippi-Âugusti propriits accedentia, tu>bas scilicet quœ anno 11 83 ef seq., vigente inter Fredericum Imperatorem el Romanos Pontifires de nifficiendo arch iepiscopo Trev irens i dissidio, emersere in Mosellana Lolharingia-provincia, Trevirensi metropolisubdila Et quidem, cùm varias in parles, prout plerumque fieri solet scinderentur suffraganei episcopi,aliispro terreno Prinapestantibus, aliissummo Pontifici, qui, nequicquam reclamante Imperalore, Folmaro arch idiacono munus consecrationis indulserat, obsrquenlibus, Folmarus, ut in adversarios suos «vuriùs deserviret, intra fines regni Franciœ in difteesi tyemensi res suas agebat, impériales asseclaspatnisecclesiasticis affieiendo cujus molimina ut preepediret Imperator, habito rum Franciahegecolloquio, amicitiœ feedus cum eo contraxit, Reœque Folmarum è terris mis ejiciendum promisit. Atqui hœc sunt jua ecc insigni eodem opère eœcerptre et in •ollectionem nostram inducere cistwt est ; XXXII Metensisecclesiaegregiosanti’pji- i-’ùshabuithistoricos, Paulumdiaeonum,prOorionomineWarnefridum, etcontinuatoret pc
