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xviij PRifiFATIO.

abstinendum. Porrd inler veteres *t recen- peu e lioret historien nemo ut qui Açuicinctenm fautiv Annales, propterrervmcopiam et sçriptoris rettey dUigenliam,non habeatinpretio ; immdqva estim< indue ta sunt in eis interpolationes, quemad- faites modum in Sigeberti et continuatorum ejus Sigeh chronicis, indicio sunteos multorvm mani- vogue bus olim tritot, variorum utui locorum apla- se les tos fuisse. ce qu XX. Dicturi de persona Andrew Silvii, XX prions Marchianensis monaslerii, et de d’And scripto quod de origine, gestiset succession* et de Regum Franrorum ille compotuit, noliliam la suc ejus muluamur ea> prologo quem Andrensi prunti chronico prafixit Guilleltmu Andrensis ab- conter bas, ejusdem tmporis scriptor. Ait enim l’avan Vir vita venerabilis Andréas, merito et ̃ Ant odicio prior ecclesix Marchianensig.ad » l’ofl honorem bonx memoria» domini Pelri > vou Atrebatensis episcopi, de origine gentis • dioi Francorum, de fania, virtute et gestis ̃ son n eorum, duos libros eleganter composuit, sur ettertiumfeliciterinchoavit.Quiquoniam, » des ad instar beati Hieronymi, in diversis di- > que versa legerat, et octogttnarius et ampliùs cen exislens omnem ferèœtatem in religionis » don exercitiis et virorum illustrium gestis le- ̃ stuc gendis et explicandis expleverat Reges » cou siveDucesquosprimusIibercontinet.Me- » s’éu rovinjjns seu Crinitos vocat ; in secundo > gest • libroKegcsdescriptosKarlensesappellat ; > préj teri iiim vero librui’n de regni mutatione » étoi seu translationeabHugoneCa/Winchoat, » des perducitque ad annum scilicet 1 194. » app • secc

Andréa lucubrationem typis vulgavit L’oi Duaci, anno 1633, duobus (omis tn-4.#, l’an U t Raphaeldelieaudinmp,Benediclinusasceta de Ra Marchiancnsis, cum annotât ionibus, appert- chienn Il dicibus, jmralipomettis, et tanta superva- des pai canea erudilionis farragine, ut ex ienui mesun opusculovegrandeme/feceritlibrumHSQpa- fait un gmarum, in qtiibus Andréa textum, interpo- l’auteu lationibus ditutum, et particulatim per longa retrou’ mterslitia cusum, vix inventas. Guillelmus d’Andi autem Andrensis quœdam ex Andréa libro livre d tertio muluata chronico suo ammiscuif, auc- la marj torts nominesignorvbeoad marginemeodicis Nous s prœnotato. Nos autem eumdem librum ter- troisièi tiumpurereprasentavimustomoX, p. 289 ; pag. 3 XI, p. 364 XIII, p. 41 9 et nunc extre- nous d mam ejus partent damus ex manuscripto nuscrit codice regio 61 83, cui atldila est continua- on a i tiooperisutque ad annum 1248,quam etiam que n< vulgamut.

XXI. Tribus invicem succenturiatis auc- XXI toribus debetur qua subseqvitur genealogia qui vie Comitum Flandriœ. Qui eam vulgavit Mar- qui se tenius tomo III Thesauri anecdolorum,eiper- bliée < peràmGeaealogix tilutorumindidit,quippe a doni scriptores ejus partes hùtorici potiùs impie- plutôt venmt quàm gmealogi. Verum id quodam- a-peu-(

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chianensis rteno- 1 bii, pag. 555. i

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peu exacte, que presque tout» les dates en mot fautives. Nous n’en avons fait aucun usage. Au restey les Annales d’Anchin ont toujours été fort estimées et même les interpolations qu’on y a faites comme cela est arrivé aux chroniques de Sigebert et de ses continuateur», prouvent la vogue qu’elles eurent autrefois, chacun voulant se les approprier en quelque sorte, en y ajoutant ce qui étoit à sa convenance.

XX. Pour donner Une idée de la personne d’AndréSUvius,prieurdel’abbayedeMarchiennes, et de son écrit touchant l’origine, les gestes et la succession des Rois de France, nous empruntons de Guillaume abbé d’Andres, auteur contemporain, la notice qu’il en a dressée dans l’avant-propos de sa chronique.. Le vénérable André, qui fut, dit-il, trouve digne de remplir l’office de prieur dans l’abbaye de Marchiennes, » voulant honorer la personne de son évéque • diocésain, Pierre évéque d’Arras, en lui dédiant • son ouvrage, composa avec élégance un écrit • sur l’origine, les gestes et l’excellence des Rois des Français, qu’il divisa en deux livres, auxquels il ajouta heureusement un troisième concernant la troisième dynastie, dont il ne put » donnerquelecommenceroent.C’étoilun homme studieux, qui, comme S. Jérôme, avoit beau• coup lu, et, jusqu’à Page de quatre-vingts ans, » s’etoit appliqué à recueillir et à débrouiller les » gestes des grands hommes de l’antiquité, sans » préjudice des exercices du cloitre, auxquels il étoit très assidu. Dans le premier livre, il traite » des Rois ou chefs de la première race, qu’il » appelle Mérovingiens ou Chevelus ceux de la seconde race, qu’il décrit dans le second, il les » appelle Karléiens ; et, dans le troisième livre, » donne le commencement de la troisième dy» nastie, depuis Hugues Capet, qui transporta la » royauté dans sa famille, jusqu’à l’année 1 194.» L’ouvrage d’André a été imprimé à Douai, l’an 1633, en deux volumes in 4. par les soins de Raphaël de Beauchamp religieux de Marchiennes, avec des annotations, des appendices, des paralipomènes, et un fatras d’érudition si peu mesurée, que d’un très mince opuscule il en a fait un livre de 1130 pages, dans lequel le texte de l’auteurest tellement noyé et découpé, qu’on ne le retrouve que dans de longs intervalles. Guillaume d’Andres a inséré plusieurs morceaux du troisième livre d’André dans sa chronique, en indiquant à la marge le nom de l’auteur par des lettres rouges. Nous avons reproduit sans mélange le même troisième livre dans les tomes X, pag. 289 ; XI, pag. 364 ; XIII, pag. 419 ; et, dans celui-ci, nous donnons la dernière portion d’après le manuscrit 61 #3 de la Bibliothèque royale, auquel on a ajouté une continuation jusqu’en 1248, que nous donnons aussi.

XXI. La généalogie des Comtes de Flandre, qui vient ensuite, est l’ouvrage de trois auteurs qui se sont succédé. I). Marténe, qui l’a publiée dans son Trésor de pièces anecdotes, lui a donné le titre de Généalogie, quoique ce soit plutôt une histoire qu’une généalogie. Mais c’est a-peu-près le titre que lui avoit donné le premier

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