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hisloncos, quibus illud memorare in chroniris mis tncumbebat, de eadein expcdi- < IV lionc Iib’um edidil (suiilherut Parmentis anll~ m Alsrtlia ntonarhus sed ille, aboutis sui "̃ Maitini, qui mler cruce-siynatot militaverat, dtctata réfèrent, mat ta de Alemannorum ! /<̃> ! h commémorai de trancorum jter- ,< jHiuca tinnii) scri)>.ii.se fxil<s*imiiiii vi ’etur, ut e.rtollerel abbalm Mai lini officia quibus roiilerraneoisuosMIaloresea inejcpedilione i drmrrurral. Picesiantiores profeclotunl, ri ad illustitindam fttilriam nostrain hislonatn i iinij-iihi i imdtiwnles, narrutiones illae quas < rdiderunl t/isi franc i, bellatorex prœci- i pi ;i, i/uorum tn firopnclalent nuuinia c.r jHirlc i-icloria ee.ssit /lisitdijue rollnjeiidis intcntl i mus. ` (

’•.m- l’ninuin loi uni trnrt historia quant vulll1’ijtin uliomate srrijisit (jaufrulus île illa- 1at llanlumi maresralliis (.omilunt Campa- < nue, qui dl> onqiiie tri ijcsttv, lit r.c/iriiiti’Hirm firumurrrel, nullis //e/iercil niris nul Inliiinbiis, adlnbitus m (Olisilus, et ruullis i m rum rem îr^tittiintlius [uni lus ijukjUi’ jiu lit m S’1 sirth>’re l’ri tltiti’in, ubsijttt’ fturtititu ( sliiilm, filiinbus profitrtur m lacis, enetonirn pil< Inu l’iH’i’dïtt ittllitiuliiïis rin c ii/tiriit 1 jn-i ituiin il ini/iri -turbabitrtn connu mili/ijii ^iiiiiibu. ili/jii illums ciimUimium. ^011 i s’iiinii autrui m uni ahuiulantui cl fuldi mulaliuiir i oiiu/icuilahiln est luvc lniufriih Instar m scil crnsmdii est jira’lrrcn iininn ce aiitiijUiDnliiis nntmimcnlis, ne iliraniu. pitinii :n, velms lim/ute tnincnœ jirosii Sirnilir. Yei uni, inSjiectis di/Jereritus quibus (/iai icjuiiil nuiiwsnijiti < mines direi sanun irlalmn, i/uornl ai l/iiii/m/j/tHini, cri recenti. nis su/irrindut las loctitioncs cl vrrburiitn i m ri’Manrs ecrtiini est quibitsdiirn in loi’is, 4 tniiiiente subslunlid alleralum fuisse coutr. ituiu nlriHjue (Uiliquioiem sectlli similis tiiiinu e.ciiruluin codicem.

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I I autem de hitims ejuxdcrn n/u’i’is mli i -fin taliiiinlius tuccumiis, /iroiUil naliro nhoiiuilr m lurent (, au fruit lusloria 1." l’arisns, anno I.’iS.’i, curis Illusu tic ii ;i’ii( -le m librns norem il insu cum inlrr/in tiitione I.ullira iliius lelalis

’2." l.ii’jduni ,iinnoft( .cten litu/ua rul*l’i i tifiMjiir intri’jiyrtatiiinc,sed itrruriiliii ii)niiii m l’ai’ isirttM etiittatir u/rnci 1 1 nf>e manu.M i tfiti induis art /un reifiubltt te Yrm IniMs, tjiicin c.r III hjio asjiai tasse rredilurñ riim unis t.onliiriiius, Snnrti Muiei protunttor, anno l.’i.’il lc :/ationc fuiutits tid Impmiiorem Carulnm

l’iinsiis anno Iti.’x" <• lupuqrapliitt ii’/iti, i uns cfl’berriiin crttut C.nroli du l’i-i^m1 «lu («in^r, cum nova interprétation !’ < tuiît/’U, rum tK’tts ri olfserrationihus jus- < t nm pli i utn.jii’ • ! isici talionrmtuLrijuantilnu. lauti vin miditioiie inuniti, levwr fuit <l’tiii iin.li<i, tjuiim tti.t ttjaudo ad fiilctii iuhi Humus* r i ptoi uni t oj u tint tcitui totant

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es nations. Indépendamment des historiens Grecs

l des Orientaux qui n’ont pu se dispenser d’en

Kirler dans leurs chroniques, nous avons ta relaion de (jimlhier, moine de Pairis en Alsace nais celui-ci, écrivant sous la dictée de l’ablxf le son monastère, nommé Martin, lequel avoil •lé de l’expedilion tout occupé de la part qu’y H-irent les Allemands ne dit presque rien desñ"nwiouis on voit même qu’il ne prit la plume |ue pour célébrer les services importaus que son il)lx ; avoit rendus au croisés de s ;i nation. Lesñdations les plus détaillées, et pour ainsi dire >fï’icielles celles qui nous intére-.s«>iU davantage, kirce <|uVlles jeltenl plus de jour sur notre lisloire, sont, sans contredit, celles que nous enons des Français eux-mêmes qui furent de expeiiilion qui s’y distinguèrent le plus, et qui •u i-tx’iieillirent le fruit ce sont aussi celles-là ]iie nous nous proposons de recueillir.

La plu-, importante esl celle qu’écrivit en langue iiI^.iiic (icdIidi de ’ille-llarilouin, maréchal de li.iiii|i.i^nc i|ui, dtjuiis le commencement «le ’entreprise jus.ju’.i vi mort, fut de tous les agens e plus .i<iil le plus souvent emplove dans les lé^ticialioiis et les conseils, et qui, dans plusieurs iidi-oils de >on liisloiit", proleste (ju’il n’écril |tie la |>liis evacte vérité, rendant sans jtarlialité n Vi’nilieiis la justice qui leur etoit due pour iiir lo aule, leur intelligence en fait de navigaioii leur eonstanei’ et leur bravoure dans les Hvasions pi’i’illetises. Celle histoire n’est jxis seuement rtvoinmandable par l’alxindance et l’exacitude des faits elle est encore un îles plus an•icus monninens, si ce n’est le plus ancien de lotie langue, eerils en pro-.e. >Iais, à en juger >ar la diversité (|in existe dans les manuscrits de lillerents àj^es (jue niius avons consultes, soit pour ’orthographe, soit pour la substitution de noue.uix miils ou de nouvelles tournures, ou ne peut lier qu’elle n’ait éprouve bien des allerations • esl |K>iirquoi nous avons adopte parmi tous es manuscrits le plus ancien.

Sans parler des versions latines qui en ont clé ailes, le lexle original de cette histoire a été mprime |iliisicurs fois I" l’an L">8r>, à l’aris, >ar Hl.iise île Vigenère, i|in l’a du ise en neuf ivres, et v a ajoute une traduction eu langue .ulgaire de celle ejMXjue ñJ" V Lvon l’an îtiOl, en vicue langage •eiilement niais plus correctement que dans ’édition de l’aris, d’après un manuscrit des ar•hives de la république de Venise, qu’on dit avoir lé apporte des Pays lias par François Oontarini, >roeuraleur de S.iinl-Mare, a son retour d’une imbass ;i(U’ vers I Kui|MTeur (Charles V, 1 an 1551 M" L’an Ki.’iT, a l’imprimerie royale de Paris, Mi’ les soins du célèbre critique Charles du Fresnc lu (ange, avec une nouvelle traduction ranaix’, des notes et des observations, dont la >lu|Kiit peuvent passer |x>ur des dissertations en orme. Après l’ouvrage d’un tel savant, ce qui ions rcstoii a faire etoit peu de cbos<’ nous l’avons dû nous occuper que de la correction du texte.