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nondumpublici juris foc ta, prortiu ignaruS, in historia Rigordi lamquam ab eo patréta legebat quorum refragantia tetlinwnia cm» ciliare nequibat. Inveteratum Aune errohm primtU animadvertitChesniu», dum A*p**m rici chronicum in luceth emilteret anno 1 649 ; sed nihil in Rigordi contecotu immutamdum cmsuit. Nos aulem, ne mû» deinceps in errorem inducatùr, Guillelmo Brilont quod suum est rettituimut, ab anno «cï/irel/1209, ubi Rigord.us scribere detiit, utque ad Philippi Regis obitum.

Quid porrà ilk, post Rigordufn sibi agendum proposuerit, ab ipso accipe c Et » quon’am inquit, libelku ilk tnagittri » Rigoli à paucit habetur, et adhuc mulli> ludini non communicatur, omnia qua in eo r plenartè continentur summalim teligi, et • prout oculis vidi et intelleaoi, huic libello ̃ meoprœposui, queedartadjiciens breviter, • prœtermissa ab eo et ita preecedentia et » tubsequentia virtuosi Regis opera sub uno • breviloqvo^ libello concluti. y Ubi vides GuillflmitHt, omnia qua, in historié Rigordi typis édita, post annum 1208 scripla wnt, sibi velut auctori vindicare, nobisque licitum fuisse ret Tu eum ordinem retlituere quem ipse prcrstttwrat.

Chemianam edilionem chronici Guillelmi Arntorici contulimus cumms. codice qui fuit olim Dionysit Godefridi, nunc inter supplementa catalogorum.Bibliothecœ regiœ Paris. n*. 1 075 sed eo sublestœ fidei, utpote sceculo XVI exarato, et via) ab editis discrepante. Jam sub pralo nostro sudaverat Armorici chronicum, cùm ab amico nostro, in Parisiensi Academia inscriptionum socio, D. Qetencour, Londoniis moram faciente, accepimus > bibliotheca Cotloniana (Vespasianus D. IV) melioris nota codicem saculi XIII, in quo, ut verum fateamur, desiderantur quœdam in editione Chetniana et

nu. codice quo usi sumus obvia, sed illa parùm ad historiam regni publicam faeienlia, quatia guni defunelorum hontinumapparitiones, et ejusmodi alia qute cordalum

scriplorem dedecentportenla, videnturque,ew fide codicis Coltoniani, adscitiliœ potiùs interpolationes quant celeberrimi historici fœlui. Atcontrà, Cottonianuscod’.v haud pauca tuppeditat in Chetniana editione manca vel decurtata non solùm enim variantes quasdam ac potiores plerumque lectiones, et ad eœplenda lacunosa editionis loca mater iam, codex ille ministrat, sed el ejusdetn historiœ continuationem ejchibet ab anno 1219, ubi déficit Chesnianus codex, usque ad annum 1 222. Prœterea exslat in eodem codice Cottoniano quœdam chronici Guillelmi Armoriciab anonymoscriptore continualio, qua ab anno 1214 extenditur usque ad annum 1270. Ne fraudaremur igitur tardiùs acquisito proventu, prœcipuas ex eodem codice «d prote de cet auteur, lequel n’avoit pas «neore y» fe jour, et voyant que GniHamne se donnoit cotnoM témoin et acteur d’érénemens qu’il lisoit dan» Rigonl, il ne pooToil coodB«r on dan témoignage». Duchatn», m mettant au jour la chronique J« Guillaume le Breton, a remarqué Ferraurfortanctenise résultant de cette confusion mais il n’a paS jugé à propos de remettre la choses à leur place. Quant a nous, pour qu’on ne s’y trompe plu*, nous avons restitué à Guillaume ce qui lui appartient, c’est-à-dire tout ce qui à été imprimé à la suite de Bigord, depuis l’an 1209 jusqu’à la mort du roi Philippe. Voici le plan que Guillaume le Breton s’étoit proposé en continuant l’histoire de Rigord • Attendu, dit-il, que le livre de maître Bigot ̃ est entre les mains de peu de monde, et qu on ne le communique pas encore à la multitude, j’ai commencé, avant tout, de faire un abrégé ̃ sommaire de ce qui est raconté plus en détail • dans son écrit, ajoutant en peu de mots des choses par lui omises, dont j’ai acquis la con• noissance ou que j’ai vues de mes yeux. Par > ce moyen, les gestes antérieurs du Roi Philippe, et ceux que j’y ai ajoutés, se trouvent ̃ liés ensemble dans un petit volume. On voit dans ce passage que Guillaume se déclare auteur de tout ce qui a été imprimé sous le nom de Rigord depuis- l’année 1x08, et que nous sommes bien fondés à rétablir les choses comme il les avoit conçues et arrangées. Nous avons confronté l’édition de Duchesne avec un manuscrit de la Bibliothèque .royale, n*. 1 075 du supplément aux catalogues, provenant du fonds de Denis Godefroi. Ce n’est qu’une copie du xvi*. siècle, qui diffère peu des imprimés et n’est pas d’une grande autorité. Cette chronique de Guillaume le Breton étoit déjà imprimee dans notre volume, lorsqu’un ami, membre, comme nous, de l’Académie det.inMr ptions et belles-lettres, D. Betencourt nous a envoyé de Londres les variantes d’un manuscrit de la bibliothèque du chevalier Cotton fespasianus D. JV), écriture du xui». siècle, auquel il manque, à la vérité, des choses qu’on trouve dans les imprimés et dans le manuscrit dont nous avons fait usage, mais peu importantes pour l’histoire publique du royaume ce sont ces contes de revenant et autres semblables, indignes d’occuper un écrivain judicieux,qu’on peut regarder comme des interpolations, puisqu on ne les voit pas dans le manuscrit Cottonieo*, plus ancien que les autres. En revanche, ce manuscrit contient des choses omises ou raccourcies dansl’édition de Duchesoe ce sont non-seulement des variantes préférables à tous égards, mais des morceaux entiers remplissant certaiuea lacunes. Le manuscrit de Ducheane finit à l’année 1219 celui de londrea va jusqu’à l’année 1222. Il contient de plu» une continuation par un anony me,qui s’étend jusqu’à l’année 1270. Mais, avant que d’entrer en matière,il remonte jusqu’à la bataille de Bouvines, en copiant Guillaume le Breton depuis l’an 1214. Pour que cette acquisition tardive ne fût pas entièrement perdue pour le public, nous avons placé à la fin du volume, page 769, quelques-