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xxvi DISQUISITIO DE ORIGINE l’ARERlARIUM FRANCIS, ïù<i. |>. 725. » Seigneur Philippe Roi de France, pour avoir » mis à mort son neveu Arthur, qui, comme > lui, étoit homme lige du Roi ; qu’il y fut condamné par ses Pain, et cela avec jufrtice, car il avoit avoué lui-même, en diffé» rehs temps, à plusieon personnes, qu’il avoit commis ce meurtre. Par cet arrêt de condamnation tous ses biens quelque » part qu’ils se trouvent, ont été confisqués suivant le droit commun, et, pour la sc» conde fois, le royaume d’Angleterre me fut » dévolu comme au vrai et légitime héritier, » attendu qu’il n’avoit pas d’enfans de son > mariage. » On peut contester que ce jugement ait donné au Prince Louis aucun droit sur la couronned’Angleterre, comme sur les terres que le Roi Jean possédoit en France ce n’est pas de quoi il s’agit maintenant. H suftit de remarquer qu’on avance, comme chose notoire, qu’il existoit, à cette époque, des Pairs en France, et que, suivant une coutume <léjà ancienne, ils avoient le di-oit de juger leurs Pairs. Le Pape Innocent 111, dans la conférence qu’il eut à Rome, l’an 1213, avec les avocats du Princ&I XHiis quelque porté qu’il fùt à prendre la défense de son vassal, ne conteste ’pas ce droit aux Pairs de France. On alléguoit, pour établir le droit du Prince Louis à la couronne d’Angleterre que le Roi Jean avoit été condamné à mort par jugement de ses Pairs formant la cour suprême du Roi de France, à cause du meurtre du Prince Arthur de Bretagne. Le Pape^ ne nioit pas le fait il trouvoit seulement qu’ils avoient excédé leur pouvoir en condamnant à mort le Roi Jean. « Les Barons de France, » disoit-il, n’ont pas pu condamner à mort Je » Roi Jean, parce qu’ayant reçu la consécration royale, il est d’un ordre plus relevé que » le leur ; tes Barons étant d’un ordre inférieur, » leur autorité est éclipsée par une dignité su» périeure. D’ailleurs, c’est agir contre le droit »civil et canonique, de condamner à mort > un homme absent, non cité en jugement, > non convaincu et qui ne s’avoue pas > coupable. > Que répondent à cela les défenseurs du Prince Louis ? « Telle est la coutume en »France, qw’au Roi appartient toute juri^ > diction sur ses hommes liges et le Roi » d’Angleterre en sa qualité de Duc et Comte, étoit homme lige, du Roi de France donc il étoit, en cette qualité, • justiciable du Roi, quoiqu’il fut d’ailleurs » cujus ambo erant homints ligiï, par » Pares suos citatut, et pét eetdem > Pares tatufem fuit légitimé condemr> natus quod quidem murdrum ejut» dan temporis pluribus in Anglia et » pluries prœdictus Joannes ai con> fessus J per quam condemnationem » Ixma sua ubicumque estait aut un» deeumque ea haberet per usitatas s cmmuetudines forisfecit, et tune itẽi ratù nobit tamquam vero tueredi » cexxit jus regni Angliœ, maxime cùm i> adliuc* .de carne sua hœredem non s haberet. » Yiilebat quidem hoc Parium contultum ad addiscendas fisro Regis Angliœ in lvrmu~ia terras qrtaa Joanxes dente–ntirai sed non ad capessendum Anyliœ regnum qua de re non agitur mudù. Id art uni ex Hteris principis Lu–ddvici evincimus rem notem et pervulgutam assert viguisse lune in Francia P(in :i, eosque per antiquas consuetudirx’s solitasjus dicere in Pares suos. Similiter Innocentius III Papa, in co </(«»/ hnbuit llomae, anno 1216, cum ypucits et patronis Prinripix Lu-’duvm "(/<̃ juribus *ejus ad capessendum Antjlùei. regnum colloquio quamquam ad defendendam vasmlli sui eau Mm privfiviur non eam quidem Parium Frimeur in compares suos auctoritalem fK’siut m contrct<ersiam sed eos tantùrn jiins limites itrirtergressoi asseruit. (’.uni çnnn hidonn procuralores firtyjmiwtwil Anglur Regem propter neitui Artliuri cmdemnatum fuisse ad înnrli’tn in curia Régis Fraucoru.ni |mt jutlimim Parium suoruin, Ad n Imnc abjectumem opposuit dominus » /’d/xr quùd liarnnes Francut non t jioiiuTunt judicare eu m ad tnortem » quia ml Ite.r inutwtus, et ita sil sui jH’nur. Per llarmies, lamquam infe» nn/r.’n, mm potuit ad mortetn condemv min quia major dignitas quodam» modo absorbi’t minorem. Et pmeterea » incivile i<idetur et cimtra canones esse, » m hominem absentent, non rocatwn 1 » mm convictum, non confasum, mortis » ferre sententiam » Ad litre quùi repmunl budovtci patnmi « Cousue tudo est- in regno Fran» mrwn quod Rer habet omnimodam » jurt.sdtctwnem tn homines Itgio* suos » et IUj Anglite erat hom tuus ligius » titmquam (.ornes et Dujç, ergà, licèt » esset Ite.r allas inunctus, Utmen tam> quam Cornes et Dux erat de juritdic-