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PR^FATIO. t1 *$

IM. p.30i. 1

/M. p. 986. I

Ibid. p. 197.

Gesta Refis

Ludovici VIII.

Nirolai de

Braia poems.tium.

putistes par le moyen du Nombre d’or, dea 1mdictions, des Goncurrens, desÉpactrs, dajtesqoi •«viennent toutes, comme a te dit, à In 4200. Guillaume le Bretoa loue béaocoop la wni* ficaiion de Gilles de Paris, quoique se* phrases, souvent embarrasse* dm transpositions «e mots, ne soient pu toujours, claire*. Gilles, dans l’épilogue de son livre, fait aussi avec éloge le denombremeot des littérateurs, mr-tont des poètes, qui, de son temps, illustrèrent la ville et les écoles de Paris-, pour répondre au reproche qu’on nisoH } cette çrande dté de n’avoir produi : que peu ou point de littérateurs distinguée, kortû de son sein..

V. Le Roi Louis Vlll n’ayant régné que trois ans, noue Mona jugé à propot de feuoir dtM M* ans, nous avons jugé à propos de réunir dans un même, volume son Histoire avec celle du Roi Philippe, par la raison qu’il s’est rendu plus célèbre du vivant de «on père, que pendant qu’il fut sur le trône. L’anonyme qui a composé ses gestes, ne parle ni de sa naissance, ni de son éducation, ni de son mariage, ni de sa nombreuse postérité, ni de la victoire qu’il remporta sur Jean Roi d’Angleterre, à la Roche-au-Moioe dans l’Anjou, ni de son expédition d’Angleterre pour foire valoir ses droits à la couronne toutes choses abondamment racontées par les historiens renfermés dans ce volume. On ne trouve dans cet opuscule que les gestes de Louis devenu Roi, et encore d’une manière superficielle. Nous avons tâché de les rendre plus inléressans en’ajoutant des pièces authentiques aux faits que l’auteur ne fait qu’indiquer. VI. Nicolas de Brai a aussi composé un petit poème à l’honneur du Roi Louis VIII, dans lequel on trouve beaucoup de fleurs poétiques, mais peu de faits historiques. De tous les événemens de ce règne, soit en paix, soit en guerre, il ne parle que de la réduction de la ville de la Rochelle, et du long siège de la ville d’Avignoo contre les Albigeois, dopt on ne voit pas même la fin, parce que Te manuscrit dont on s’est servi éloit incomplet. Ce manuscrit unique, et aujourd’hui perdu, avoit été communiqué par Jean BetJi, conseiller au présidial de Fontenai en Poitou, à François Duchesne, qui l’a impriméavecsi peu de soin, qu’on a de la peine à saisir le sens des phrases. N’ayant trouvé aucun manuscrit, nous n’avons pu rétablir des textes évidemment altérés, que par des conjectures, ou en changeant la ponctuation, ou en ajoutant, entre des crochets, des mots que sembloit exiger la mesure des vers ; et encore n’avonsnous pu réussir à remplir par ce moyen toutes les lacunes de la première édition mais au moins, comme nous l’espérons, le texte sera plus intelligible. Nous avons tâché de faire connoltre la personne de l’auteur à la page 312. VII. Tels sont les auteurs imprimés dans la collection de Duchesne, qui ont consacré leur plume à décrire les gestes de Phihppe-Auguste et de son fils Louis VIII. Nous en avons ajouté quelques autres, qui ne sont pourtant pas de la même importance nous aurions même pu en mm, Cmewrmtn, Ejm*(o«, etc., WÊbut o*m» <H)ùdttignatw,*bdxi : W

BocmaqKtasBpM erat.qBodetattMtatw m ipao FfcaUhwyoa ti<à» wB»à Hayon Vacbi >wnnm mwn no.nptobaot rniHe docenti. /Egidiï mmtam, qmmquam fnquentibus hyperbatis vUriemlam, wudaeit Guilltlmut Brito ad Pkiiippidos finem. Ipte aulem Gilo Parisienses literatot qui at$> suo scholat illuttrarunt, prœsertim verà poétcu, in epilogo libri concelebra, ut probrum pervulgatum retvnderwt, quo ferebatur urbem Paritiacam nultos véi patscot i scholû suis edidisse Parisieniet alumnos de liieris betiè mental.

V. Càrn Rew Ludovicus VIII normisi tribus atmit ad ’regni gubernacula sedrrit, gesta ejvs kittoria Philippi Augusti subjicienda in eodem voluminecensaimus, edscilicei ratitme quàd, vivente paire, plus inrlarueritqudmcumtceptrateneret. Anonymus

gestorvm ejusauctorneverbum qnidem habet de ortu ejus, libérait institution ?, nuptii* et numérota ejus sobole de Victoria ab eo in Andegavia de Joanne Angliœ Rege ad Rupem-Monachi reportata, deque suscepta in

Angliam earpedilione ad vindicandum sibi regnum -.quceomnia in historiisistovolumine comprehensisabunde narrantur. ISihil igilur in opuscuio itto requiras prœter ea qvœ Ludovicus in regni solio constituais egit, eaque tenui minerve delibala potiùs quàm plmè descripta. Ut autem majorem scriplori ronciliaremus auctoritatem, narrationes rjus

publicis instrumentis corroboravimus. VI. De Rege lAidovico Vlll poematium etiam quoddam edidit Nicolaus de Braïa multis^quidem poëticis flosculis exornatum, sed rerumhistoricarum pêne varuum. Ram’ eao omnibus Régis lAtdovicibello et pace gestis duo tantùm faeta concélébrât, Rupellœ scilicet eacpugnationem et longum Avenionensisurbis adversus Albtgensrs hœreticos obsidium, cujus etiam exitus desideralur, qui* in fine mutilum est opuscuhim illud qiiorf ex unico manuscripto codice Joannis Beslii, Fontaneti quondam in Picfonibtu magistratum agentis, nunc deperdito, typis edidit Franc. Chesnius, sed )antd incurid, rit rix auctoris sensum assequi plerumque poluerimus. Solisitaquc*onjecturis,co<tice melioris nota destituti depravata quœdam loca, mutatâ intndum, ubivisum est, intrrpunctione, et additis inter uncinos, ad supplendas lacunas voculis metro neerssartis restituimus nec sir tamen praxis rdtlionis defectum evacuarepottiimus, sed, ut speramus,apertior erit scriplm is sensus Deauctorispersona quid sentiatnus videpag.’MI.

VU. Hi sunt auctores quos de rébus gestis Philippi Atigusli et filii ejus Ijudnvici eœ professo scribentes in. collectionem suam induxit Chesnius. Quosdam nos eisdem ad- ̃ jecimus non ejusdem tamen auctorii’alis atque prœttanttœ pluresque potuissemm t