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Mabil. Annal. in fol. p. 31t. T. XV. p. 78. «  I.nWxi, llil.l tmv iri-f«>Jr» (>.it,f.. ̃iHV. c.ai ;: < :imt. loin VIII. ml. lits : T. |>. 78. lij DE REPUDÏATA A REGE PHILIPPO BERTA 9 h. » l • Julimi majortm «n Kdajuan tntnsla- ç tum fwête ah HoeOo epùcopô, xvt ka- t lendas novenibris 1093 anno ordi- c nadonis ejus octavo. Ivo autem, sciu- I "Aon je 4 twciiit» «ûtan floetto «put- r /fam» m *pittola 21 ait dofona «0 • quàd huic ûetitia non interfuiuet, ad- li hue ergastulo clausùs. En ejus verba » ̃ c Gratta» ago primùm Deo liberatori » meo, in die qud eripuit me de manu » » inimicorum meonan et de manu Soûl ; » s deinde vigilantistimœ caritati vettrœ > » qud intensit orationum clamçribus » » Domhutm in navi dormUantem susci- » » tavit, quafinux, eo increpante ventoi » > et mare ceuaret nubilosa tempestas > et rediret serena tranquillilas unde > » »k vobis arctioribus caritatis nexibus » » adstrinxist’u, et ine-xcxuabilem com- » » modorufn executorem acquisistis. Sed » » m /10c nubilo mentis meœ plenam » » consolaliov&n non habeo, quàd illi » » sanhœ làtitice quando corpus B. Ju- » » liani tràuslatum est, ad hue in ergas- » » tuio clausus interesse non merui. » » Xumquid igitur ïvo adhuc in. carcere < lenebatur xn kalendas novembris c anni 1093 ? Yerùm in chronico Yindocinensi legitur iltttm eo anno, ix kal. 1 st’ptcmbris eonsecrationeni Gâufridi d Yvidoeinensis abbatia peregisse unde a mérita eoncludunt aucUrres Galliœ d Chrutiana errorem irrepsisse in cm- d texlu anonymi Cenomanensis ac tram- il lationetri corporis B. Juliani factam a fuisse, non anno 1093, sed anno 1092, C qui erat fpiuvp^ùs Hoelli octavus a proindeque Ivonem eodem anno t<el & ante septembrem sequmlis anni ? vinculû absiilulum. Yix édite lut è carcere Ivo calumniis deniiô ejeagitari ab iniinicis suis ctrpit, d jussusque à Rege ut ejus se curice siste- p ret, Ivo in epi.it. 22 rescriptum} objectas 1< diluturus criminatkmes, ejusmodi dédit a « Quoniam pnreedente divind gratid » u de stercore pauper usque ad solium » » principum per manum vestram éleva- » tus sujn 1 fateor me post Deum pro 1 » posse meo cuncta vobis debere, quœ » » vestro congruunt honori et saluti. » » Sed quia exasperatus propter salu- 1 » bres monitus quos serenitati vestrœ t » ex summa (idelitate et caritate direxi, 1 me diffiduciastis et bona episcopalis «  » dumûs diripienda adversariis nottris 1 » expotuistis gravia et grandia inde > » jierpessus incommoda, reçoit curias ad » cathédrale, au 17 octobre 1Q93, la huitième année de son épiscopat ; et, de son côté, Ives de Chartres, annonçant à l’évéque Hoèl sa sortie de prison lui témoigae le regret qu’il a de n’avoir pu assister à cette solennité parce qu’ilétoit encore dans les bêns. Voici ses paroles épltre 21 « Avant » tout, je renda grâces a Dieu de m’avoir » délivré des mains de mes ennemis et de » celles d’un autre Saùl et ensuite à la » charité que vous avez eue d’éveiller par > vos prières le Seigneur qui dormoit dans > la barque, afin que, commandant’ aux » vents et à la mer, il fit rrsser 1 tempête qui nous agitoit, et rétablit le calme dans > le navire en quoi vous m’av obligé > sensiblement, et mis dans l’impuissance de » vous désobliger jamais. Mais une chose » qui me chagrine, qui me donne des regrets, » c’est que je n’ai pu avoir la consolation » d’assister avec vous à la translation du » corps de S. Julien, et de partager la joie de cette solennité étant encore alors dans » les liens. » Faut-il dire qu’Ives étoit encore » en prison au 17 octobre t093 ? Mais ce qui prouve que cette date est inadmissible c’est que nous lisons dans la chronique^de Vendôme, que deuj^ mois auparavant, le 24 août, Ives avoit donné à l’abl>é Geofroi de Vendôme la consécration abbàtiale. Les auteurs du Gallia Christiana ont donc raison de conclure qu’il y a erreur dans le texte de l’anonyme du Mans, qu’au lieu de t0 !)3, il faut lire 1092, où finissoit la huitième année de l’épiscopat de Hoél. et qu’Ives de Chartres a dû sortir de prison la mémo année 1092, ou la suivante avant le mois de septembre. A peine sorti de prison, Ives se vit assailli de nouveau par ses ennemis et cité à comparoître à la cour du Roi pour répondre à leurs griefs. Voici la réponse modeste qu’il adressa au Roi dans l’épître 22 a Etant » redevable à la bonté de Dieu et à votre » majesté du haut rang que j’occupe dans » l’église auquel ne me permettoit pas ï d’aspirer la bassesse de mon extraction, je » me crois obligé de travailler de toutes mes » forces à tout ce qui peut intéresser votre » honneur et votre salut, sans blesser la loi » de Dieu. Attendu cependant que, prenant » en mauvaise part quelques avis salutaires » que je vous donnois en preuve de ma fidé» lité et de mon attachement, vous m’avez » déclaré une guerre ouverte, et livré à la » rapacité de mes ennemis les biens de mon