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ET DE SUPERDUCTÀ BERTRADA ANDE6àVËNs£ rii/ T. XV, p. 81. T ome XVI. 1 g II parbftra sans doute étonnant qu’on feit ’une ai grande publicité ait pu être rapporté de tant de manières différentes par des écrivains qui ne sont pas sans autorité. Dirons-nous, pour les concilier entre eux que’ tous les évêques -qu’ils nomment, ont coopéré à la chose les un* par leur consentement, les autres en prêtant leur ministère

? Cela peut être ; mais il convient 

d’examiner la valeur de chacun de ces témoignages, et d’écarter tout ce qui peut être contraire à la vérité. Guillaume de Malmesbury lorsqu’il avance que Guillaume archevêque de Rouen fut le ministre complaisant de ce mariage, nous paroît plus croyable qu’Orderic Vital qui en rejette le blâme sur Odon évêque de Bayeux. La raison en At, que, l’archevêque de Ronen étant feudataire du Roi pour le vicariat de Pontoise et pour d’autres fiefs il est plus naturel de croire que c’est à lui plutôt qu’à l’évêque de Bayeux, qui ne possédoit rien daps le Vexin, que Philippe avoit accordé, par reconnoissance pour une complaisance dangereuse, comme le dit Orderic et peut-être pour se venger d’Ives, les églises de la ville de Mantes auparavant du diocèse de Chartres. Nous savons d’ailleurs que l’archevêque de Rouen fut long-temps interdit des fonctions épiscopales, comme t’assure Guillaume de Malmesbury et quoiqu’on puisse assigner d’autres causes de cette interdiction elles n’excluent pourtant pas celle-ci. Quant à l’allégation de Hugues de Flavigni, il est aisé de la détruire par ses proprés paroles. Selon lui, le Roi auroit. donné l’évêché de Meaux à Gauthier, à condition que ce prélat seroit le coopérateur et le ministre de la bénédiction nuptiale que devoit lui donner l’évêque de Troyes. Or il est prouvé que Gauthier fut pourvu de l’évêché de Meaux l’an 1085, sept ans avant qu’il fut question du mariage de Bertrade. Qui plus est, Ives de Chartres nous apprend que Gauthier, bien loin d’être favorable au mariage du Roi, encourut alors sa disgrace. Cela est évident par le discours qu’Ives lui tient dans la lettre 16. e Vous » voulez, dit-il, que je travaille à vous faire » rentrer en grâce avec le Roi ; je réponds » avec le poète comique, que j’ai plus »’ besoin que tout autre d’un intercesseur » auprès de lui. Le meilleur conseil que je » puisse vous donner, maintenant que le mariage est consommé, c’est de n’y donner en aucune manière votre consentement T Mirmm aaai videiitur rtm p*bUeè diffwmUm ékmno tome* modo i scriptmbiu hmd emtettmeniee metoritatà finit MtnraUm. Nvmqmd ergè dicendttm, «I mtâr « ameSkntm- histofictt toi mhw epucopot opère vel consens* prmarwatm eue ? Non negamut qttidem ted prmUU tntgulonm hittot icorum expenden tettimonia, ut, eUminatii mvribuif veriiat ehuxtcat. Prepiùt ad veritatem aeeasiue nobis videtttr WilUlnw Malmalmriauii Msevermt GuiUehmim Rotomagauem archiepucopum obtequiosvm fuiue tjusmodi cojmlatûma minùtrum, quàm Orderiau VitaUt qui noxam eam refondit in Odonem Bajocetuem epitcopum. Rotomagensis namque archiepiscoput Régis feodatut client erat ratione Pontisarenris viioriatûs, ideoqtu pronum est existimare ipsi potiùs quàm Bajocensi episcopo, cui Vilcassino in territorio nihil erat proprium donatas fuisse, pro recompen>atione infausti famulatùs uti loquitur Ordericus ac fortnssis odio Ivonis qppidi Medanternis ecclesias quœ Carnotensem ad episcopalum pertinebant. Prwterea certum est (quod etiam asserit Malmesburiensisj Rotinnagensem archiepiscopum diù interdktianis pœnâ fuisse multatum varia quidem ob délie ta, sed ob istud potissimùm. Hugonis autem Flaviniacensis narrationem falsi es ipsius verbis revincimua. Ait. enim. Hugo Philippum Regem ob hoc Walterio Meldensium prasuli episcopatum dédisse, ut consecrationis, cujus Treoensis episcopus esset operator, hic foret consentaneus et minister. Porrà comperla res est, Walterium anno 1085 renunciatum fuisse Meldensem episcopum septem proindt’ annis priusquam de Philippi matrimonio rum Bertrada quwslw haberetur. Imtrw verô docel nos Ivo Walterium ttmc Régis in offensant incurrisse, neduni favorem suum ipsius nuptiis adhibuerit. Sic enim ille in epislola 16 ad W’altenu m « De eo quod monetis ut pro » pare vobi» impetranda dominum Re» gem suo tempore ronveniam secun» dùm Comki sententiam vobis respon» deoy qura opus est huic patrono, » quem defensorem paras. Hoc verà i vobis consuk, ut conjugium ejus, quod