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assenlientem kahttisset’ Aleaoa*&ntm Pàpam* Verim Romanut Pontifem, i schismaticit ipm exagitatut, aliter eum Ànglim Rege tibi devoto agi-ndum eensuit, eohibens ad tempus archiepiseopi mattum ; missisque freqmntibus i* Franciam legatis ; ad id opérant dabat ut, xalvit EcclesialibertaUbus, kea> arckiepitcopo reconciliaretur. Loudabilem hanc agendi rationem Aleasandri molette ferebat arckiepiscopus, diuturni easilii tadiis affectus qui grava et fréquentes ea de re querimonias ad apostolicam sedem pet ferebat, et, quod mirabere magis Reœ Franeorum et GaUicam

i, quorum literas paci Anglia Régi* prWtus inimicas reprcnenlamus.

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Collectio autem intégra 535 continet epittolas in quinque libros distributas, quas inter 108 habemus ab Alexandro Papa datas, J ar 76 ad eum scriptatj S. Thoma quoqtte epistolas 154, el qua ad eum data 406/ Joannis Saresberiemit epistolas 97, y Regum Franciœ et Anglia, Romanœ ecclesia cardinalium et legalorum, Rotrodi Rotomagettsis ac Guillelmi Senonemis archiepiscoporum et aliorum multorum Franetae et Angliœ episcoporum plure* ex quibus, demptis Joajwis Saresberiensis literis et additis o/Tjfi qwB desiderantur in collectione, chronologÇcam seriem efjecxmus 337 epistolarum ,• at$ie ut castigaliores illce prodirent quàm dm in lucem emiuœ tunl à Ckristiano Lupo Bruxellit, anno 1682, in-4.#, eœ nu. codice Vaticano quo utus olim fuerat cardinalis Baroniut, contulimut eat cum codice 5320 imperialis bibliolhecœ Parisiensis et eum cotlice 5372 ex quo eliam epittolas quatuor nondum éditas hausimus.

V. De rebut suo lempore in Francia ijestis locupletiora Joannes Saresberiensis ijiuim Thomas Cantuariensit archiepiscopus trwtidit documenta, prœserlim iis in epistolis quas dum exularet in Francia ab

anno 1161 usque. ad annum 1170. Cùmenim rsset Joannes Thomœ archiepiscopi à secretis { quod ille munus etiam cum lautle yetterat sub archiepiscopo Thcobaldo, Thomœ deces«">), acçidit ut, exortd famosâ illà Thomœ eum flmrico II Angliae Rege conlrcrverxid primus Joannes Régis indignationem incurrerit. In Franciam itaque demigrare compulsus, archiepiscopi Thomœ ut verbis utamur Pétri Btesensis fuit Joannes manua et oculus, anie et postea quàm ille exilio se quoque devovit. Tantd autem animi devotione Joannes eœlorri facto adhasit archiepiscopo, ut in patriam redire et bonis propriis uti à Rege permissus, si modo fide inter posità à tuenda illius causa se abstineret ille Régis gratiam turpi ut ei videbatur, condilione redemptam prortus respuettdam censuerit. Factus iaitur, ut ipse loquitur, denuo scholasticus loau excolendis se literis dedidit, el eo commercio effecit ut formam potiùs habere videretur florentis in patria, pour triompher de ton Roi l’aurait «ùaa .«• pratique, sll ety eu le coofeatetsetri da ftp» Alexandre. Mois te Pape ea botte aux acbicmatiques «C mal Maure lui-même aur son aiég», ayant des wéaàgeoaea» à garder avec le Roi dTAagleterra tioit tu moins pour un temps, les maint tu prélat espérant que par l’entremiae de aealégatt, qu’il envoyoit coup »ur coup, il parviendrait à fléchir U Roi, sans nuire aux préteatioos de l’archevêque. Cette conduite du Pape toute sage qu’elle étoit lui attira plus d’une fok des plaintes sérieuses de la part de l’archevêque, fatigué de la longueur de son exil, rt ce qui est plus étonnant, de la part .du Roi de France et des évéques du royaume, dont on trouvera ici les let. tres peu conciliatoires

La collection entière en contient 535 divisées en cinq livres, parmi lesquelles il y en a 108 du Pape Alexandre et 76 qui lui font adressées 454 de S. Thomas et 106 à lui adressées ; 97 de Jean de Salisbury on en compte aussi plusieurs des Rois de France et d’Angleterre des cardinaux et des légats du Pape, de Rotrou archevêque de (Rouen de Guillaume de Champagne archevêque de Sens ainsi que de beaucoup d’autres prélats de France et d’Angleterre. De toutes ces lettres, après eh avoir distrait celles de Jean de Salisbury, et en avoir ajouté d’autres qui n’étoient pas dans la collection nous en avons arrangé dans un ordre chronologique 337 ; et, pour les donner plus correctes que le P. Lupus, qui les publia à Brucelles l’an 1682, i’n-4. sur le manuscrit du Vatican dont s’étoit servi le cardinal Baronius nous les avons collationnées avec les mss. 5320 et 5372 de la Bibliothèque impériale de France, dont le dernier nous a fourni quatre nouvelles lettres non encore imprimées.

V. Les lettres de Jean de SalisLury nous donnent, sur l’histoire de France de son temps, des renseignemens encore plus abondans que celles de S. Thomas de Cantorbéry sur-tout celles qu’il it écrivit pendant son exil en France, depuis l’an I 1f>V jusqu’en 1170. Attaché en qualité de secrétaire au service de l’archevêque Thomas, comme il l’avoit été à celui de Thibau 1 prédécesseur de Thomas, il fut le premier à éprouver les effets du ressentiment de Henri II Roi d’Angleterre dans la fameuse querelle qui s’éleva entre ce Prince et l’archevêque de Cantorbéry. Obligé de se réfugier en France, il fut, comme dit Pierre de Rlois le bras droit et le conseil le plus éclairé du saint archevêque, avant et après que celui-ci eut pris le parti de s’expatrier lui-même. Son dévouement pour l’illustre prélat fut tel, qu’il ne put jamais consentir à abandonner sa cause., quoiqu’à cette condition, qui lui paroissoit déshonorante, le Roi d’Angleterre lui accordât la permission de retourner dans sa patrie et de rentrer dans ses bien». Dès ce moment il se livra eotflrement à la culture des lettres, qui, comme il le IW lui-même lui procurèrent dans son exil en France autant d’aisance et plus de considération qu’il n’eût pu en trouver dan« sa patrie, aux plus beaux jours de sa prospérité. Élève de l’école de Paris il s’étoit fait par ses talens