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-■w^ Ixxxviij PRÆFATIO. Calumnia Miper eccl«sia dt* BairiacOt paj^. Ü9. Mauriacen&ts hi-tlorûtf fr.i|{~ tn«>Dturo. p. 153. Vila B. IR l (iciiiari, Ama-

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«1« Imrjfis de (laLirtloru’. p. IV iiiirai’tilis S. Antorni l’alosa- (Mlralis, p KHI. ( ilx’f (undatioiitv H Maria* O.iloni. s. p, Irtl. cata fuit ; capella quoque S. Stephani de Camiliaco, necnon ecclesia S. Medardi de Dalon, monachis Majoris-monasterii : quarum rerum notitias et prmunciata judicia damus. LIV. In concilio quoque Nannetensi finem imposait Gerardus controversia diù agitata inter Rotonenses et Majoris-monasterii monachos super ecclesia S. Salvatoris de Bairiaco, Diceeesis Nanttelensis : cujus controversia, qua pluribus in conduis agitata fuerat, memoriales libellos recudimus. LV. Sequitur fragmentum historice Mauriacensis rœnobii in Arvemis, conlinens epistolas aliquot Richardi quondam Melensis ecclesia decani, qui, factus Atbanensis episcopus, legationis munera obibal in Francia anno WOh, quo Trecis concilium celebravit, et anno 1110, quo aliud Tolosa. LYI. In vita B. Heldemari, insignis abbatia de Aroasia canonicorurn regularium condiloris, agitur de Airebatensi episcopatu irislauralo, et de Conone lleldemari successorf, qui, Pranesliiio episcopatu donalus « Paschali II, vices aposloliras pluribus annis gessit in Francia. LVII. Ibn’acenses toparchns famosis facinoribus super omnes contribules siios ciaruisse tradunt Ordericus Vitalis et Giiillelmi Gemelirensis continuator. Nullus vero adeù malus esl, qui aliquid boni quandoque non agat. Ilaque taiidabilia eonini gesla qui nosse ctipil, légat vilam venerabilis llihleburgis de Galaritone, Ibreietisis domina el sanctimonialis Ponlisara. I.VIII. .tlorluo in Palastina, anno 1112, Berirariilo Comile Tolosano, ampliim Tolosa com Ilatum, lldefonso ejus fratri jure hæredita rio dcbilum, nomine uxoris sua PhilipfHe sihi vindirarit Giiillelmiis Il Piclavia Cornes ; non tamen sine lurbis, prout intelligitur ex iiistruriiento dr miraculis S. Anlonii anno 1114 Tolosæ patralis. De quihus lurbis cùm sileanl historici omnes vrtrrcs, operæ pretium fuit inslnimenlum illud ex chartulario ecclesiæ ü’zc.tcnsis recudere. I.l. Dalonium cœnobium, cujus fundationis iiolilinm domus, unum esl ex mullis qua eoiididit II. Geraldiis de Salis, è vivis anno ’Î0 sublalus. Vilain ejus edidit Marlenius lomo VI Ampliss. Collectionis, roi. 989, ej qun nihil aliud ihuliioli sumtis praler ratalogurn monasIerioriinVab eo condilorum, quie non mullà/xisi unila siint ordini Cislerriensi. S. Étienne de ChamiHy et i’ëglise de S. Mêdaid de Dalon, aux religieux de Marmoutier. Noo» réu. nissons ces trois notices comme faisant partie dm actes de ce concile. LIV. Au concile de Nantes dont noua avont parlé, le même légat termina un procès qui daroit depuis long-tf|^ entre les reK^eux de Redon et ceux de MarflatMifey, touchant l’église de S. San. veur de Bairtal, au diocèse de Nantes. Nous réimprimons les mémoires de ce procès, qui avoit déjà été porté à plusieurs autres conciles. LV. Vient ensuite un fragment de l’histoire du monastère de Mauriac en Auvergne , contenant quelques lettres du légat Richard, qui, de doyen de l’église de Metz, élant devenu évé évéque de légat, un concile autre à Toulouse en d’Âlbano, tint, en qualité à Troyes en 1104, et un 1110. LVI. Dans la vie du bienheureux Heldemar, fondateur de l’abbaye d’.Arouaise, ordre de S. Augustin, il est parlé du rétablissement de l’évèché d’Arras, et de Conon, successeur d’Heldemar, qui, ayant été fait évêque de Paiestrine par Paschal II, fut pendant plusieurs années légat en France. I.VII. Orderic Vital et le continuateur de Cuillaume de Jumiége parlent des seigneurs d’ivri comme de fameux scélérats. Cependant , comme il n’y a pas de méchant homme qui n’opére parfois quelque bien , ceux qui voudront connoitre ce qu’ils ont fait de louable , peuvent lire l’extrait de |a vie de la bienheureuse Ilildeburge de Galardon , dame d’ivri et religieuse à Pontoise. Ivoni» « (.iv. LX. Inler vetrres rfemo esl qui vitam Ivonis ««rtHXrn. e- Carnoletisis episcopi, viri, ut Orderici verbis ’"bi""t*’t'HiertpnrcipuostFranciat doclorcs r ll |. Oui <’rti<litione literarum tam divinarum quàm sa-culariumprapslanlissimi, ex cujus senlenlia graviora quoque regni negotia decidebantur ; nemo, inqttam, estqui geslorum ejus historiam literis mandaveril. Itaque illius etogium qualerumque damut ex necrologio Carnotensis ecclesia. Caterùm, Ivonem plus commendabunl epislola ejus d nobis suo loco edenda. I.VIII. Bertrand, Comte de Toulouse, élant mort en 1112 dans la Palestine, Alphonse son frere devoit lui succéder ; mais Guillaume VII , Comte de Poitiers , qui avoit épousé Philippe leur cousine , s’empara du comté de Toulouse au préjudice d’Alphonse. Cela ne se fit pas sans troubles, comme le prouve une relation des miracles opérés à Toulouse , par S. Antoine, en IH4. Comme il n’est parlé de ces troubles dans aucun ancien historien , nous avons jugé à propos de réimprimer cet écrit, tiré du cartulaire de l’aobaye du Lézat. blX.- Le bienheureux Gérard de Sales, mort en 1120, fut le fondateur de plusieurs monastères , entre autres de celui de Dalon , de la fondation duquel nous donnons la notice. D. Marténe , au tome VI de l’Amplissinie Collection . col. 989, a imprimé sa vie. Sous n’en avons tiré oue le catalogue des luonasléres qu’il avoit font és , et qui furent unis peu de temps après à l’ordre de Citeaux. LX. Personne , parmi les anciens , n’a écrit la vie d’Ives , évéque de tdiartres , qui , au jugement d’Orderic Vital, étoit de tous les savans de France le plus versé dans la connaissance des lettres divines el humaines ; aussi , dans les affaires les plus épineuses, étoit-il consulté comme un oracle. N’ayant rien de mieux, nous donnons de lui un court éloge tiré du nécrologe de l’église de Chartres. Mais on le connoitra beaucoup mieux par la lecture de ses lettres, que nous donnerons à leur place. LXI.