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Ixxxiv

PRÆFATIO.

Vius Gai- XXVII. Philippum I Franc. Regem ecn lerii abbatia clesiaslica officia , allaria vel décimas , ven- •oniiaarenata, tolilum fuiss^ ex multis cotligilur docu-’’tmenlis. Commendatur itaque invita s. Galterii abbalis Pontisarensit constantia ejus, qui salutaria ea de re monita inconsiderato Regt dedisse traditur. Cùm verà in concilio Parisiensi adversùs conjugalos clerico* disceptaret, ab eis malè acceptas, et à regiis salrllitibus carceri traditus fuisse perhibelur.

Deaubia.acte ’.Ï17//. Vi regaliœ ^inciprs defunctohcis Flanilri» rum episcoporum supetlecnlem sm vindicare ieaiament.1 soliti erant. Quo jure abulens Roberlus Frisius, ooodendl f.i- Comes Flandriæ, omnium decedentium cleribona, ne quidem excepta eorum patrtm ^Dtum. p.tusurpabal ; nec eis leslamenta condere licitum eral. Cleriei verà nihil non tentarunt, ut inaudilum hoc servilutis genus â se drpellerenl, et auctoritate Romani Pontificis, necnon concilii Rrtncnsis an. 1ü9‘2 celebrati, ut ab ca ncf/uitia Comes cessaret, oblinuerunl. Hæc sunt quæ ex longiori opusculo excerpsit Labbeiis, ad dandam concilii Remensis notitiam, nosque )>ost ipsum reciidirnus. Verùm, inventa deinceps inlcr schedas Andr. Chesnii, in Bibliotheca imper, asservatas, opere integro ex quo hæc eadem mutuata fuerant, illud reposuimtis , p. 5‘20 hiijiu voluminis. Esl aulem genealogia Comitum Flandriæ brevior, sed antiquioi cii quam post Martenium rcrudimui tomo Xlll, pag. 411, quæque sub lilulo T’Iandriæ generostf dudum prodicrat, anno 1643, curd Ceorgii Galopini, ac novissimè anno 1781 , cum notis amplioribus Joan. !Sat. I*aqiiot. G«ia Gaufri-t.V.Ï/.Y. .arralis Conslanticnsis ècclesiæ dittx>naian-tfatis, quanlum illi bonorum rt ornamcntorum tieiis|»tl’iiiat,tron/u/cri7 Gaufridus de Molbraio, qui eidem ’’ ’■tecclesiæ pra fuit episcopus ab anno h8 usque ad annum 1t)93, docet anonymus qui gesta rjtfs descripsil. Gaufridus autem plus taudis iu mililaribus exercitiis, qnàm in regimine ccclcsiæ, acqiiisiisse traditur, ducenlis rt ocloginta villis à Guillelmo Angliæ Conqwslore, pro im}>enso sibi ab co in bellis jtivamine, donalur.

Viia Udoni»tAW.tSrquHur famosi scholarum ma-Camcrac. i-- gislri , Odonis seu Odardi, qui ex abbate ptac. p. 80.tMartini Tomacensis fartas est anno 1105 Cameracensis episcopus, vita ; ubi quæ fùerit occasio inslaurandæ Tomacensis ecclesiolæ S. Martini, qaæ iasignem in abbaliam excrevil, nimirum sæviens ibi anno 1089 ignis sacri plaça, describitur.

Moiiiiaa quit...tActo fon/rofcrïiœ de Credonensi de «xir- fcclrsia S. Clementis , diù inter monachos •ia S.Oeim-n- (nd/x-inenses et S. Albini Andegavensis agita Credon. p.t.

gjttatæ, partim edidit Martenius ex rharlario Vindocinensi , partim Baluzitu ex archii o Andegavensi. Vlriusqur collrclanea suo ordine copulavimtis, ul totius rei gestœ sériés, in qua multa occurrunt notalu digna, habeaiur. . .èotcbcri Ii-tXXXII.tQuædam in aliis scriptoribus "dè /laud obvia subindical Noteherus abbas Altii 7/arfruû , in historia revelationis corporis XXVIl.tIl y a de* preuves sans nombre que Philippe I.** ne se faisoit pas scrupule de vendre les dignités ecclésiastiques , les ai^s et les dim^. On loue dans la vie de S, jGautier, abbé ide Pontoise, le courage qu’il «m de lui donner à |oe sujet de* avis salutaires. On y voit aussi que, dans un concile de Paris , où il étoit question des prêtres mariés , il fut maltraité par ceux-ci, et mis eç prison par ordre du Roi.

XX VIII. C’étoif l’usage qu’à la mort des évéques les Princes souverains s’emparassent de leurs dépouilles pan droit de régale. Robert-Je - Frison, Comte de Flandre, alloit beaucoup plus loin ; -il s’emparoit de tous les biens des clercs, quels qu’ils fussent, sans excepter leur patrimoine ; il ne leur étoit pas permis de faire de testament. Le P. Labbe, pour donner une notice du concile qui fut tenu sur cela à Reims en 1092, a imprimé , et nous après lui , un fragment d’un opuscule où l’on voit les démarches qu’avoient faites les clercs auprès du souverain Pontife, pour faire cesser celte tyrannie. Ayant trouvé depuis à U Bibliothèque impériale, parmi les manuscrits d’Aodré du Chesne, l’ouvrage entier, nous le piiblious à la page 5‘20 de ce voîuiUe. C’est une généalogie des Comtes de Flandre.^lus courte mais [Jus ancienne que celle que nous avons donnée, d’arès 1). Martène, à la page 411 du tome Xlll, aquelle avoit déjà été publiée , en 1643 , par les soins de George Galopin, sous le titre de Flandre généreuse, et que M. Jean-Noél Paquot a donnée de nouveau, en 1781, avec des notes plus étendues.

XXIX. L’anonyme (pii a écrit les gestes de Geolfroi de Moiibrai, qui fut évéque de Coutances depuis 10 48 jusqu’en 1093, après avoir raconté les révolutions qu’avoit éprouvées celte église, fait connoitre les biens et les ornemeus dont ce prélat l’avoit enrichie. Geoffroi s’étoit acquis plus de gloire dans l’exercice des armes que dans les fonctions du saint ministère : aussi Guillaume-le-Contpiérant l’avoit-il gratifié de ’280 terres en Angleterre, pour le récompenser des services qu’il lui avoit rendus dans toutes ses guerres. XXX. Vient ensuite la vie du fameux écolâtre Odon ou Odard, qui, d’abbé de S. Martiu de Tournai, fut fait évéque de tàanibrai en 1105. On y voit ce qui donnr. occasion de rétablir la petite église de S. Martii/, qui est devenue une riche alibaye ; ce fut l’épidémie du feu sacré ou dps ardens, qui, en 1089, faisoit à Tournai, et aux environs, de grands ravages.

XXXI. Les actes concernant l’église dé 8. Clément de Craon, dont la propriété fut long-temps contestée entre les abbayes de Vendiàme eî de S. Aubin d’Angers, étoient imprimés partie par D, Martène, sur les titres de Vendôme, partie par M. Baluze, d’apr»’*s les titres de S. Aubin. Nous les avons réunis chacun à leur place, [jour avoir toute la suite de la procédure, dans laquelle il y a beaucoup de choses dignes de remarque. XXXII. Dans l’histoire de la vérification d« reliques de S." Hélène, mère de Constantin, qui fut isite à Auviler en 1095, Notcher, «bbé de