PRÆFATIO.
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Lyon. Dreux ou Drogou écrivit à Louis-le-Jeune pour lui demander son appui, protestant qu’il lui éloit entièrement dévoué, quelque chose qu’on eût pu lui dire. D’un autre côté, S. Thomas de Cantorbery écrivit au Roi eo faveur de Guichard, abbé •t1»tat—L..*
multa tnincvnt doçumenta. Sic anno 1163, cùm de Lugdunensi episcopatu inter se contenderent Drogo et Guichardtis Pontiniacensis abbas, Drogo, scriplis ad Ludovicum VII literis, amd Chesnium t. IV Rer. Franc, pag. 6A81 ; • Solilam, inquit, tnisericordim » vestræ pietatem quantà devotiùs possumus » exoramus, quatinus divino pietatis inluitu » ptædicta matri nostræ sanctæ Lugdunensi » ecclesia graviter laboranti misereammi, et » ejusdem diutinis oppressionibus sumxnæ discretionis vestræ consilio digneminisubvenire. » Nulli verà adulatori credatur, si quis forté » devotionem nostram erga vos attemptaverit obfuscare. » Et S. Thomas Canluariensis archiepiscopus pro Guirhardo scribens, ibidem, p. 633 ; • Fidelis vester abbas Pontinta- • ccnsis jiTomotus esl, communi assensu cleri et populi, in archiepiscopum Lugdunensis ecclesia— De quo profcctà confidimus per gratiam Dei, tamquam de fan’xtiwo amico nostro, quia ipse tum }>ro amore • vc.slro, lum pro nostro, semper quoad vixerit fidelis vobis erit, civitatemque siiam et partes illas, » sicut justum est, vobis et regiio vestro pro viribus subjiciel et subjugabit. » Ergo non omnino • immunes sc Regis Francorum dominatu existimabant Lugdunenses archicpiseopi j ut tpiidenimad cjus « confugcrant patrocinium, el fidelitatem pollicerenltir, si nullo eis oRstricti essent subjectionis vinnilo ? 5(i. Le même Mémorial ne dit rien non plus 56. De provinciis Aquensi, Vicnncnsi, des provinces d’Aix, de Vienn», de Besancon et Vesontionensi ac Treverensi, sitctur quoque parce qu’il est certain
tout le pays, qui de droit devoient lui appartenir. 11 est donc vrai qu’à cette époque les archevêques de Ljpn ne se croyoient point tout à-fait indépendans dçs Rois de France ; car enfin pourquoi demandoient-ils leur protection, et promettoient-ilsd’étre fidèles, si aucun lien ne les attachoit à la France ? de Trêves ; et avec raison,
que ni (loiir lors ni dans les siècles antérieurs, les Rois Capétiens n’exerçoient dans ces provinces aucun droit de régale. Dans le xii.* siècle, la province d’.Aix étoit sons la domination des Rois d’Aragon, ou dip C.omles de Provence de cette famille, feiidalaires’des Rois de Germanie, qui avoient .à coeur de perpétuer dans ce pays les droits de l’ancien royaume d’.Arles.
Ix province de Vienne à l’exception de l’évèclié de Viviers, qui dé|>enrioit des Comtes de Toulouse ) étoit ans.si soiiniisi’ a la domination des Empereurs. Sans compter une îonle d’antres monuniens, nous en avons la preuve dans une lettre de Raimond V, Comte de Toulouse, par laquelle il annonce â Louis VII qu’il a arrêté le mariage de son fils avec la fille unique du Dauphin de Viennois, et qu’il étoit déjà entré en possession d’une parue de ses domaines. 11 prie le Roi d’approuver ce mariage, parce que l’accroissement de sa puissance doit nécessairement tourner :i l’illustration et à ragrandissemeiit du royaume ; et il ne dissimule pas que cette nouvelle acquisition dans les terres de l’Empire sera coiOme.un port ou la porte pour étendre de ce côté-là le royaume de France. E.r h II
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AqueniU
provincia ?
in suprascriplo Breviculo ; et nicrito quidem, nullum quipjie regaliæ jus ineistuncet iiisupcrioribus sœculis exercebant Bcgcs Caiyclinni. Aquensis provincia sæculo xn, et detiirc/is. Regibus Aragoniœ vel Comilibus ex ni familia progtiatis suberat sub rlicutcla Gcrmntiorurn Imperatorum, qui veteris Àrciatcnsis regni jura pcrfictuare ronabantur.
Viennensis provincia (si Vivaricn.scm c,rvi /iias episcopatum, qui Comilibus Pblosiiiiis obnoxius erat) iisdem Imperatoribus parebat. Prætcr alia documenta, tvstatum id facit Raitniindi V Comitis Tolosani epislola, qud l.iidovivo VII sponsalia filii sui vum filiaWalfiiii signifivat his verbis : a Sublimilati vc.siræ notum facio, quod filiam Dal fini Comitis sub » plenissima et finna seciirilatc filio meo, » tiepolivestro, despondendo firmai’i, ila tpioil ,» ipsam puellam et terrain Dalfini Comilis y jam ex magna imrte rcccpi. Quia ergo « im rcniciitvm nobis undrruiiuiuc acccib ii » ad regni vestri rl gloriæ aiigniciiliim pronil • dubio noscitur perhnerc, placent v.vijcltrnliæ An Vienneu-
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« vestra ipsam ncpûtis vestri filii mei, et y filiæ Dalfini Comilis, copulam’ baidarc... enim romilnlus quondam Dalfini Comitis, licèt ad jurisdictionem. Imjieratoris piTlim-al, » [ad rcgm vestriincrementum quasi quidam portas eril.ct porta etc. » Apud Chesnium, tom. I Rer. Franc, p. 721.
La province de Besançon étoit également soumise aux lois de l’Empire, sur-tout depuis le temps que l’Empereur Frédéric Rarberousse étoit devenu possi-sseur du comté de Bourgogne [>ar son mariage avec Reatrix, unique héritière de ce comté. Sous la province de Trêves étoient les évêchés de Metz, Toul et Verdun. Mais il y avoit longtemps que ces évéché» avoient passé sous la dominalion des Empereurs. Aussi Odoo de Deuil, faisant la description du voyage de Louis-le-Jeune pour la Palestine, dit qu’étant arrivé à Metz, quoi- . Il Vcton-
tioiiensis *
Vesontioiicnsis provincia Germanorum quoi/up Imj/eratorum legibus obstrivla eral, præsiTlim ab co Icm/iorc quo l’rrdvricus .Enobarbus Burgundiæ vomitaliim avquisivit per nuptias suas vum Béatrice illius vomitatùs hærede univà.
In Treverensi provincia vonsistunt Me- .
l’irveren-
tensis, Virduncnsis et Tullensis rpiscopatum “• ’ Veriim illi dudum in poteslalem Germanorus. Imperatorum transierant. inde Odo de Diogilo Begis Ludovici VII pro fcc tionem describens in Palæstiriain : • Métis, iiiquil, T.XIl, |>. 94.
