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PRÆFATIO,

Si l’oQ demande pourquoi ce volume, Si quis requirat qdmt«•«’«Ja que nous annoncions, en 1786, comme . car tam serb, post editum à nobis devant suivre immédiatement le XIII.* Umum.XIIÏ, in lucem prodeat Hoc dont il est le complément, paroît si Hiius promissum anno 1786 compleiong-temps après , nous n’avons pas mentum, multis necesse non est verbis besoin de le.dire ; les événemens extra- à nobis edisseri, cùm portentosi rcrum ordinaires qui se sont passés parlent interea gestarum eventus per se lo~ d’eux-mêraes. Qui est-ce qui ignore quantur. Qui{ enim ignorât mutales changemens qui, pendant cet inter- tiones intérim factas in Fraitvia] valle, sont survenus en France ? qui ne quù nesciat omnium et singulorum sait qu’à celte époque, tous les esprits, ingénia , studiorum partibus octa , agités en sens contraire , s’étoient non ad.magistram vitte historiam, tournés du côté de la philosophie et de sed ad phihiopfùam et politiam cola politique, et qu’au lieu de consulter dem temporis tractu fuisse conversa, l’histoire comme le meilleur guide, scilicet ut nova excogitata quisgue chacun s’efforçoil de faire prévaloir induceret, maxirnè sua ? Ecquis non les nouveautés dont il étoit l’inventeur ? doluit agitata idcirco intus et foris Ces querelles politiques ont enfanté, decennio horrida bellàPet licct helpendant dix ans, au dedans et au dehors Ucx nostrorum virtuti multùm lundis de la France, des guerres sanglantes ; ex subactis gentibus ac repvrtntis et quoique nos armées victorieuses se victoriis accesserit., jaccbant interea soient couvertes de gloire , on ne peut Uteræ ; ob.tructa erant et aled phna que gémir de l’abandon dans lequel se mercimonia ; evanuerant aeademise U’ouvoient les lettres ; le commerce et insignes tôt edilis Uhris doctorum étoit interrompu, ou exposô aux plus virorum congregationes , nec erat grands dangers ; les académies, et tant qui captis eorum lucuhrationibus d’autres corps savans*qui s’étoient illus- coronidem imponeret. In hac rcrum très par des ouvrages recommandables, vicissitudine stertebant librarii, eun’existoient plus ; et pefsonue ne se dendaque nova , præsertim dccuniettoit en peine d’achever les produc- mana, voluminaparîun curabant. tions qu’ils avoient laissées imparfaites.

Les libraires restoient dans l’inaction, et n’avoient garde de faire aucune-" entreprise, sur-tout si elle étoit un peu considérable. Enfin parut l’Institut national cetXnter hax coaluit ex academiarum sénat littéraire formé des débris des reliquiis senatus ille literarius ( Insacadémics , dans lequel sont réunis tous titutum nationale vacant) , omnium les taJens et toutes les connoissances. disciplinarum peritid et fœderc cons-Sou premier soin fut de remettre en picuus^ quo agente , literis et Itberahonneur les lettres et les beaux-arts. Ubus artibus honor denuo haberi Non content de contribuer par ses cœpit. Prseter suam quam rei literaprodiictions aux progrès des sciences, rite confert symbolam , allorum etiam il se fit un devoir de recommander au studia Us qui Reipubiicæ clavum Gouvernement d’alors les travaux de tenebant , erieenda et promovenda Tem XIV.t’