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t proie qu’il «voit «ionnée, «’étoit tourné du côté > do Rmde France, et avoit lemé la diacotde entre . le* deux Roia. • On voit ici combien Louis étoit attentif à saisir les occasions d’éleodre fou domaine. Cependant il faut convenir que le drmt de suaeraioeté qu’il s’arrogemt sur rAuvetsue. étoit encore contesté en tt77. Benoit de Péterboroogh rap porte qu’à cette année, après la Saint-Msitin, tes Rois de France et d’Angleterre eurent une conférence à Lteaçai, au sujet des prétentions respectives 3u’iis «voient l’un et l’autre sur l’Auvergne. Le JRoi ’Angleterre fit venir tes Comtes et IçS barons du pys, pour savoir d’eux quelsavoient été lea droits de ses prédécesseurs Ducs d’Aquitaine sur l’Auverene ; et il fut répondu que, de toute ancienneté, 1 Auvergne toute entière appartenoit aux Ducs d’Aquitaine, excepé l’évécbé ae Clermont, auquel le Roi de France avoit le droit de nommer. Mais le Roi de France rte voulut pas s’ert rapporter d lewr décision. f

• mttitia i» pntmUia dmmi Refis "et^ » MO, quem exiaredaverat, /union vMieot » Comù* Àntememi : sed inoetenluM’ille • dùrum tnalensm, ruptà fide, translulit se » ad Regem, Francorum, et seminavil diseordias inier iUo*. » Ubt vides quantâ Ludovicus alacrilats occasùmescaptaret extendendi dominii. Verùm, ut fateassmr quod res est, jus illud prinuuium quodj tibi arrogabat in Alvemot, anno adhuc ifTÏ erat controversum. Nam, teste BenedicUf Petroburgen si « eo T.XII,p.l73. » anno post festum S. Martini, ipse [/ter • Anglia] et Rex Franciæ convenerunt apud • Grassay, colloquium habituri de controversiis qua vertebanlur inter eot de terris ei > divisis Alvemia. In quo eolloquio, convocaHs Çomilibut et baronibus Alvemiœ, • Rex Anglia, volent per omnia certificari » de jure suo, quaaivit ab eis quod jus præ- • decessores sui . scilicet Duces Aquitaniæ, » habebani in Alvemia J et responderunt totam Alverniam de antiquo jure pertinere ad dominium • Ducis Aquitania, eaxeplo Episcopatu [Claromontensi], quem dicebant pertinere atl donationem Regis Franciæ. Sed Ludovicus Rex Franciæ noluit consentire huic dennitioni, etc. > 42.tL’an 1169, nouvelle expédition de Louisle-Jeune contre le vicomte de Polignac, pour la défense de l’église du Puy. Il nous apprend luiméme ce qui se passa en cette occasion, dans un arrêt de 1171, que nous donnons après Baluze. B 11 arriva, dit-il, que nous allâmes en Auvergne, ■ à la téte d’une armée, pour ce sujet et autres qui » inléressoient le royaume, et nous fîmes le siège • de Nonette. L’évéque et le vicomte jugérentà pro- • pos de venir en notre présence, pour rétablir, • par notre entremise, la paix qui avoit été tant • de fois violée. Ayant donc tenu plusieurs confé- > rences en pésence des officiers de notre plais, • soit pour connoltre les griefs dont se plaignoit • l’évéque, soit pour décerner, selon la jiirispru- • dence de notre cour, les peines que le vicomte avoit • encourues envers nous par sa désobéissance ; le ’) vicomte Poiis et son filsEraciiusse mirent d’eux- • mêmes et sans réserve à notre disposition, pour • faire sans restriction tout ce qu’il nous- plairoit • d’ordonner. (Suit l’éiiumération des griefs de l’évéque ; après quoi l’arrét contiuue.) » Le vicomte 0 Pons n’ayant pu rien opposer aux allégations de • l’évéque qui étoient connues de tout le monde, ■ il se trouva convaincu à nos yeux et à ceux de notre » cour. C’est pourquoi le Comte Tbibaud, après la u délibération du conseil, prononça devant touh le » monde, en présence de l’évéque et du vicomte, > la sentence qui condamnoit le vicomte à toutes les - peines auxquelles il s’étoit soumis autrefois, s’il > iiianquoil à ses engagemens, et donna gain de » cause à l’évéque et à l’église du Puy. Quant au • délit public dont le vicomte s’étoit rendu cuupble • envers l’Etat, il fut dit dans la sentence qu’il étoit 1 déchu de tous ses fiefs par forfaiture, el qu’il devait • être à la merci du Roi jusques â satisfaction pleine • et entière. Le vicomte aima mieux sê constituer • prisonnier avec son fils, quede mettre à exécution » une sentence dont il lui etoit difficile de remplir » les dispositions. »

42.tAnno 1169, novam expeditionem fecil Ludovicus ad domandam recidivam prolerviam vicecomilis Podemniacensis, el finem imponendum dissidiitqua illi erant cum ecclesia Podietui. In ea expedilione quid egeril docet nos ipse in insirumento an. 1171 post Balusium à nobis edito. « Contigil nos, inquit, • in Alverniam propter has et alias regni » causas cum exercitu venisse, et ca.strum » Nonetlæ obsedisse. Placuit lune tam episcopo quàm vicecomiti Pontio ante /mesen- • tiam noslram venire, et de pare Mies » viülala iterum per manum noslram rrformanda traelare. Multis proinde ac variis » Iraclatibus coram proceribiis palatii iiosï tri priùs habitis,.... ul juxta cognüionem » noslram de illis omnibus episcopo, et nobis » de his quæ adversiis nos deliquerat, seciin-B dùm justitiam nostram et judicium nostriini plenariè satis faeeret, potestati nostræ » ad omnem voluntatem nostram, omni con- • ditione amotd, seipsum idem Ponlius el n filium suum Fraclium sponte, nullo co- • genle, supposait et personaliler tradidit. » Narrai deinde damna et gracamina quæ episcopus illata sibi fuis.se edisseruerat, et subdil ; « Quæ cùm viceeomes Ponlius, quot > niam noloria eranl, inficiari non /tossel, » tam nobis quàm loti curée nostr.x ccrta » facta sunl et manifesta. Eapropler consilio cum proceribus palatii nostri habita, » ea- mandata nostro Cornes Theobaldus • coram omnibus, præsenle episcopo et vicecomité, et his qui cum eis çranl, diffinitin vam proferens sententiam, in omnibus suprà » memoralis pœnis el incurrimentis , quæ a idem cicrcoines ecclesiæAniciensi pro/Mclis > et composHionibus supradictis jirmiter et » iliibak observandis constituerai el juraverat, ipsum condemnacil, el ea episcopo et T. XIV,

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•> ecclesiæ Aniciensi adjudicavil. Addidil etiam m senlenlia ilia, quia pro offensis illis quas tvcbis el regno nostro inluleral, quidquid in feodo