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PRÆFATIO.

xlix

b part du Comta, le Roi le cita à comparcrftretatsùm abbatem, ecce ad joatitiam iBom devaot lui à Oriéaoa. après qu’ü auroii faU satis-t■ttibi exbibeo. Accsdensque abbas ad faelimpourfavoir transgressé ses ordres, au mépris det■tpeliit Justitiam de Comité. Bespondü ei Fautoriti royale. Mais le Comte, craignant le juge-t•tBox ; Quoniam pro compositioae Tocatus nenl de la eour du Soi, s’âxcuMde oompmvitreaoust»tad me venit, non decet regiam manauedifférontsprétextes, etenfinsup|dialeRoid’eotrerent>ttudinem in jna ilium ad prmens trahere. négociation, afin qu’ayant entendu les allégationa det>tSustine ergo donec recédât, et poatmonartetd’autre, ilpûtconcilierTaQairecommeariMtre. » dum tibi et ilÜ aasi^nabo diem et locum » agendi. • Cùm intenm hostiliter te habuittel Cornet, Rex atsignavU ei diem agendi ciim abbate coram te Aurelianis : « lia tamen ut tibi T.XII.p.Ml. a primùm satis faeeret de contemptu el transgressione mandati tui... Porrà Cornet, veritus judicium » regiæ curiæ, attignaiam sibi diem excusavit,.... tupplicant tU vel temel Rex inire dignaretur > colloguium, quo, utrinque audilit allegationibus , ipte per omnia staret arbitrio Régit, etc. • 38.tL’an 1163, Louia VII, sur les plaintes des 38. Anno 1163, Ludovicus VII, clamoévéques de Clermont et du Puy, fit une exp^- ribus episcoporum Claromontensis et Podiensis tion en Auvergne, pour mettre fin aux vexations de Guillaume VHI ; Comte d’Auvergne, de son nevçu Guillaume, Comte du Puy, et d’Armand, vicomte de Polignac. Il les réduisit par la force det armes, les fit prisonniers, et les emmena captifs, dit l’auonyme qui a écrit l’Histoire de Louis-le-Jeune ; mais il ne dit pas au’il les eût cités à sa cour. Aussi Henri II, Roi d Angleterre, écrivit au Roi de France, pour se plaindre qu’il eût anticipé sur ses droits en châtiant ses vassaux. « Lorsque j’ai quitté I le continent, dit-il, pour venir en Angleterre, . je suis parti de votre consentement et avec votre permission ; je vous ai donné la garde de ï ma terre d’outre-mer, comme à mon seigneur ; J) je l’ai confiée â votre bonne foi, et vous avez B eu la bonté de vous en charger en ami. Cepen-B dant vous avez jugé à propos de vous saisir des » Comtes d’Auvergne, qui sont mes hommes, sous • prétexte qu’ils se sont rendus coupables de for-B luiture envers vous, quoique je n’aie jamais refusé » d’en faire justice, et que mes baillis, requis » par vous, ne l’aient pas non plus refusé, comme B ils l’assurent. Cela étant, je prie votre bienveil-B lance de me rendre mes vassaux, ou du moins » de me les confier sous ma responsabilité ; j’en B ferai bonne justice, et je ne manquerai d rien de B ce que je cous dois comme à mon seignetsr etc. • Mais nos Rois, lorsqu’il s’agissoit de la défense des églises dont ils avoient la garde, ne connoissoient pas de seigneur intermétliaire, comme nous le dirons bientôt, et ils se croyoieiit obligés de redresser par eux-mènies les torts qu’on leur faisoit. Quant aux vicomtes de Polignac, nous lisons dans un arrêt de 1171, qu’ils furent forcés d’en venir à un accommodement avec l’évéque du Puy, dans une cour du Roi, qui fut tenue en sa présence à Souvigni. Il y a plus : nous verrons un peu plus bas les Comtes d’Auvergne venir d’eux-mêines se soumettre à l’arbitrage de la cour de France, contre le gré du Roi d’Angleterre.

permotus, exercitum duxit in Alvemiam ad compHmendam lyrannidem Comitis Claro-

montensis Guillelmi VIII et nepotis ejus Guillelmi Comitis Podiensis, necnon Armanni vicecomilis de Polinaco, et in ore gladü eos expugoavit, expugnatos cepit, captos etiam secum abduxit, inquil anongmus auctor Historice Ludovici ; verùm citalos eos priât ad Regis curiam fuisse non dicit. Hinc est quàd Henrieus II Rex Anglia, do- ‘ mimi jus in homines suos prareptum sibi fuisse causatus, has ad Regent Francorum dédit literas, apud Chesnium , t. IV Rer. Franc, p. 731 : • Quando d Iransmarinis par ■ • tibus discetsi, et in Angliam veni, assensu » el licentià vestrd à vobis discetsi, totamque terram meam transmarinam eoèi* lamquam domino xn cuslodiapi Iradidi, bonœque fidei vestra commendavi, et vos eam amicabililer gratià vestrd recepittis. Sed tamen Comités de Alvemia homines meos, quia ipsos vobis foris feeisse dicitis, cùm tamen de habendo eos ad jttslitiam minimè defecerim, sicut vobis placuit, cepistis ; et cùm baillivos meos super hoc requisivissetis, ipsi minimè vobis defecerunt, sicut asserunl. Benivolentiam ilaque vestram attenliùs rogo, quatinus, quia nec ego de feci, nec baillivi, pradictos homines meos, ti placet,mihi reddatis, vel sallim recredatis : et ego habebo eos ad justitiam , sicut debuero, et faciam quidquid dcbucro

• sicut domino etc. • Kerùm Reges nostri nullos agnoscebanl intermedios illarum eccletiarum dominos, quarum tutela ad ipsos respiciebat, tuique muneris esse arbitrnbantur injurias per se vindicare, ti quæ inferrentur eisdem. Ad vicecomiles Podemniaccnses quod spécial, legimus in judiciali placilo anni 1171, eos armorum vi coactos com/iositionem pacis Ibid. p. 130.

cum Anicjcrui episcopo in Regis ctiria feeisse. » Tandem in prasenliam noslram apud Salviniacum prœdictus Aniciensit epitcopus et viceeomes • Armannus cum filiis suit convenienles , composttionem pacis fecerunt, per manum nostram. » Quin eliam mox videbimut ipsos Alvemiœ Comités, invita Angliæ Rege, sese arbitrio curiæ Francicœ submittentes.

T. XIV,

p. 466.

39. L’historien de Vézelai rapporte, sous l’année 11G6, que I.ouis-le-Jeune porta la guerre dans le Chàlonois, pour punir le jeune Comte de Châlons des meurtres qu il avoit commis sur les habitaus de Cluni. H s’empara de ses châteaux et forte-Tome XIV.

39.t« Ludovicus, inquil hitloricus Vizelia- T.ll,p,34a eensit adan.ii 66,movitexercitum adversùs Guillelmum Comitem Cabilonensem, propter peuimam stragem quam Guillelmus

filius ejus exercuerat super Climiacentes.... g