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ceUttbu Mtnle$,aerarà, ori at Deicùüvm, Mi ti «mfMHN m eariioto tolatùtm, commmeniM, perfectH» mon wmmdo, ei eaierù taiM diligmtiùi quanti teeretSu vwere Deo, elegerunt. Ad hae militM Tenpb HiertMMynûUni, fratr» quoque de HmpitaK, sub religioeo hMht continentà- > frère» de l’Hôpital.qui, vivant pavregoeat «oua • l’habit religieux,portoient à Jértiàalem,pour lea > besoins de» défenxeurada la foi ou dMÎnfirqiea, . les secours qu’üspouvoientw procurer par leor • popre travail,ou provenaatdesaunaôoes deafi. > dèles. Pour encourager de si beaux éublisse- . mens, les évéques et ^ Priocet m faiaoieat aq • plaisir de leur accorder, de leur tfflnr même, • sans qu’ils les demandassent, des terres, <fes • prés, des forêts, et tout ce qui étoit nécessaire • pur slélablir. ■t...

• vivenirs, ubique se multiplicondo diffUndebant, et quæ poterant vel de laboribui proprüs, vel do » fidelium eleemosynis, ad opus Deo militantium, in/lrmorum, quoque ae passperum, Hierosolymam • poifabant. Sed pr.esulei ecclesiaruto ac Principes saeuli promptùsimè antutebasd, veletiam sponU » offerebant terras, prala, nemora, et calera quæ monasteriis eedifieandis neeessaria eronl. • 25.La ferveur quiaccompgnetoujourslesnou.t25. Porrà ea> notwum mstkutûme congreveauxétablissemens. futpur Msancienscénobites . gatümumpia eaeeitataest virtutis esmulatto, un puissant aiguillon pour mieuxobserver la régie de Si Benoit, el se mettre à l’abri ^ reproches que leur faisoient les nouveaux surrartainsadoucissemensqu’on avoit apprlés à la régie. Sur quoi on put voirl’AplogiedeS. Beroard,et parmises lettre», la 229’, qui est de Pierre-le-Veoérable, abbé de Cluni, et Orderic Vital,livre VIII,p.7H et suiv.Mais ce qu’il nous imprte le plus ae remarquer, c’est que ces nouvelles congrégations, par un bienfait particulier de la Providence, ont presque toutes pris naissanceen France,d’où elles se sont propagé<>sdanstout l’univers, àlademande des piiples.ll est aisé de voir, sans que nous le disions, quels avantage el quelle illustration ont dù résulter,pour le royaume,de ce» émigrations. Tout le monde sait que ces nouvelles plantations n’étoient pas tellement séparées du tronc ;qu’elles necommuniquassentà ta mère souche parles racines ; c’étoient des essaims qui revenoient de temp en temps au troncquilesavoit engendrés.En elfet, ces nouvelles colonies revenoient, à de» temp marqués, des pays lointains au chef-lieu,purylenirl’asseinblée généraleappéléecAapitrr,et veconnoltre la stil>ordinalion qu elles devoient au chef del’ordrequilesavoit établies. Nous ne craignons pas de le dire, la France est redevable à ce» élablissemens des premiërescoiamunicaltonsqu’elle a eues avec les puples éloignés, des relations de commercequisesont établies ou élenduesavecles autres nations. Il ne faut ps croire que la première chose queles étrangers aient empruntée de nous, ce soient les productions du sol ou de l’industrie, mais bien le secours des lettres, el des hommes capables de les former à la vertu pr leur* documen » et leurs exemples. Le commerce est venu apr«‘».C’est ce que reconnoissent ceux qui se sont appliouésà rechercher quelle» furent no# premières relations commercialesdans le moyen âge. La chose est certaine pour l’Angleterre, l’Espgne ett, lespays du lævant ; quant aux régions du Nord, nous eo avons la preuve dans la Vie de S. Guillaume, abbé du Paraclet, au diocèse de Roschild en Danemarck. et de optima oboervanda tegyda S. Benedicti ratione eoneerlatio, novis eanobitis veteribus, prout in rerum novitofe fervere soient animi, quasdam consuetudines régula contrarias vel eà ittdulgentiores eaprobranlibtu. Qua de re videnda S. Bemardi Apologia, el Pelri Venertdtilis epislola inter Bemardinas 229, necnon Ôrdericus Vilalis, lib. YIH, p. 711 etseqq. Caterùm, non absque speciali Dei providtnlia factum credimus, ul lot religionmtn iHCunaéula Galliam iioslram nobilitarinl, indeque propagines in univcrtum pcnc orbcm pctentibus popÜHs emtsMe sint. Quid aulem dignitatis et utilitatis ex his migrationibus regno accesserit, quis non vidcat ? Siquidem noveltœ illæ plantationes non adcà avulsa trunco erant, ut eidem per slirpes non rommunicarent, cl identidcm ad Iruncum, relut examinaaliàtransmissa, nonrecurrercnl. Ptanh ila erat, dum ad ordinis eaput, stalis tcmporibus, è Imginquis regionibus pro cclcbrando generali cajntuto conrenirent ejusdem institutionis homincs, ul primali suo subjectionem sponte profiterentur. Sec tcmerè dixerim prima mercimoniorum cominercia, vcl eorum incremenla, aliarum quoque communicationum vices cum longé posilis nationibus, huic institulioni debéri. Pribs enim à nobis subsidia litcrarum, ac bcne vivendi documenta el exempta cxpelierunt alicnigcna, qttàm soli aut arlium proventus ; sed ratione priorum istos. Id probè norunl,qui invesligandis mercimoniorum medii ævi primordiis operam siuim adhibuerunt. De Anglia, üispania ci Orienlali plaga res est indubilala : de Scptentrionalibus verô regionibus, leslis eril Vita Guillelmi abbalis S. Thomœ de Paracleto, diœcesis Roschildensis in Dania.

Quid utilitatis

G«Uia coolai-’

Wrint.

opp. t. t,

523.

T. XIV. d

478.ti

VU.

Des Privilèges et Exemptions des Moines. 2fi. L’éclat que jetoit dans le monde l’exacte régularité des moines.dut leur mériter de grands Tome XIV.

VII.

De Privileriis et Exempionibus

Im>nacborum.

26.tTanla cùm essel qua de monachis fer^KUuT opinio sanclilalis, mirum non est c

Dacxampi

uibus qa