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PR4SFAT1Q.

Quùi miiiom rimonMM» pnmiatU ramm tri GaUteram pattitmjam diutiiuÛHikoit, ut eceletim vel décima, quavtdgari voeabulo apud eot aJtario nuncupantur, moiuulerii* £ua, $apm ah epucopit tub palliata avaritih vendaittur, mortuis nimirum $eu mutatü elericit qun pertoaat vacant ; nn, auelore Deo, venAlilatem omnem tam eto rebut qudm ea>mtriûtertM eccletiatticit pro- >

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> •ootdaMt’wngadeYciidnittxiaoiiMtéretylon. • qo’iiarrive.n|utatioodMpenoiii>Mparoiortou » autremeot ; tnÿulaat écarter toute espèce «le vê- ■ nalité des ^oa«aeldet ministères de l’égliae, » noua défendons par raotorité apoatoUque qui • nousealcoofiée,qMp*ratUe chose «oit pratiquée » à l’aveair, aiosi qiif dana la collation des prébeodes. C’est poaraàoinQuaniaiiiieDonsleaino- • nastères daos la jonimaoce des autels et des > dîmes, pour lesquels ils payt^t depuis trente • ans et au-delà un rachat, aans qu’il soit permis > de les troubler, sauf cependant le cent annuel • queletévéquestontdantFuqagedepercevoirturcet • mémetauleU. »

Udieâ prokibemut, tieul etiam praben^ omnet vemtndandai interdieimm. Pdrrd quaeumque altaria vel décimai ab annit triginta et tuprà mb kujutcemodi redemptione monatleria potsediuenotcuntur,quietè deincept et tine moletlia quolibet eis potiidenda firmamut, salvo utique episcoporum censu aonuo, quem ex eisdem altaribus habere soliti sunt. » ■i

Controver- 20. Ex hit ulHmtt vcrbit gravit emertit M de annoo inter epiteopos et abbaiet ctmiroversia. Cùm enim hoc decretum, salvo episcoporum censu annuo, tancitum eiset, nonnulli epitcopi pro redemjAione ilia çuta muilorum annorum inlervallit fiebal, annui centût pmtitalionem exigere ccrperunt prœter illam qua anliquiUu nomine syoodici censùs, circadæ, paralæ, procurationis, aul alio quovit nomine, habere toliti erant. At reclamarunt abbalet et monachi, inler quos emicutt Goffridut Yindocinensit, qui advcrsùt Vlgenum Andegavensem episcopum ex mente cmicilii oplimè demonstravit, episl. 12 libri III, multà niiniu simoniacum esse pecuniam ilium rariiu, in personarum lantummodo mutaliohihus, pensitari, quàm frequentiîa sub alio nomine, et singulis annis, exlorqueri. Vnde el episcopi causd cecidere, et abolilus est novus ille census quem illi intrudere volebant, prout videre est in epislola Paschalis II ad Ivonem Carnotensem 20 Ces derniers motsdonnérentlieuiune contestation sérieuse. Ily eut quelques évéques qui, sous prétexte du cens annuel qui leur étoit réservé, voulurentexiger à la place du rachat des autels, qui n’avoit lieu que dans l’intervalle de plusieurs aDnées,uncensaDnuelautrequeceluiqu’its étoient dansfusagede perce voir sous ie nom de droit synodique, de visite, de procuration, ou sous d’autres noms. Mais ils éprouvèrent des réclamations de la part des abbés et des moines, entre lesquels se distingua GeoflTroi de Vendôme, qui prouva très-bien contre Clger, évéque-d’Angers, selon l’esprit qui avoit dicté le canon, qu’il y avoit moins de simonie à payer le rachat drâ autels par intervalles, qu’à payer tous les ans une somme quelconque, quoique sous un autre nom. Aussi les évéques lurent-ils forcés de céder,comme on le voit dans la lettre de Paschal II à Ives de Chartres et à Ranulfe, évéque de Saintes, ainsi que dans d’autres lettres rapportées par Ba)uze, au livre VI de Concordia, chap. 31, col. 1031. T. XV, p. 19. el Ramilfum Santonensem episcopos à nobis édita, et ex aliis quos récitai Raluzius in notisadlib. 17 de Concordia Sacerdotü et Impeni, rop. 31, co/. 1031.

lit. II. ep.

41.»/. 83.

V.

De Appellatiunibus ad Sedem apostolicam ultra modum frequeiitalis.

AppeUatio- ‘•^1- Fpiscopalem auctoritatem frequentibus nom abunu appellationibus labefaclalam querebantur P*r*tringiiur. episcopi, et qui œvo illo saniùs sapiebanl viri docti. Audiamut Hildeb^tum Turonensem archiepiscopum, querelas suas ad llonorium Papam II perferenlem : « Quaslibet igitur appellationes in Romana vigere » et susripi ecclesia, cis Alpes auditum non • est, nec ex sactis traditum intlitulis. Quàd » si forte hujusmodi emerseril novilas, ut » placeat omnem indifferenter admitlere ap- > pellationem, pontificalis censura peribit, I el omnino conteretur ecdesiaslicae robur > disciplinæ. Quis enim rapiotor jsd solam » anathemalis comminationem non statim appellabit ?

quis clericut aut preAgter frustrat 

toria appellationit réfugia non putrebil, aut • etiam sepelietur in stercoresuo ? Quitepisco- > pus habebit in promptu, non omnem dico, V.

Des Api>rllalions beaucoup trop fréquentes au Siège aposiolique.

21.tI-es app< ’ ausaint ^ii geétoientsifréquens en ce temps-là, qu’ils exciterent les plaintes des évéques et des personnes les plus recommandables pr la sagesse et rériidilion. Il faut entendre les plaintes que fit sur cela Hildeberl,arebevéque de ■Tours, écrivant à Honorius II : • Que l’église • Romaine puisse recevoir indistinctement toute • sorte d’appels, c’est une chose inouïe en-deçà dés • Alpes, et nullement conforme aux saintes règles. • Si cette nouveauté est une fois établie, c’en est • fait de F autorité épiscopale et du nerf de tadisci- ■ pline.Leplusgrand vaurien, s’il est menacé d’ex- ■> communication,setirera d’aflàire pr uneappl- • lation ; un clerclicencieux croupira dans son in- • famieàl’abride ce remède friistratoire Ilneres- • tera plus aux évêques de moyen de venger, ie ne • dis ps toute désobéissance,mais quelque déso- • bcissanceque cesoit ;leur vergeest brisee ;ils sont > réduits au silence, el le vice impuni triomphe. •