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PRÆFATIO.
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AmwfnnriKftM pour MO taBi|M. t»dw|é etlhiulfimYinmndim Comitm,ort» ettel, T.xin^p ;#»’ d»Toi>niaieato«lrpil«iechotoirooiviqa^fiàâ pro qu» B«i «m Cowite, yeryff Bmaïon-Farehtvéque d» Ram$ h’om lui émmaiu toiùécra- nut, cfaristianittte privatu» e*t, epiwpai tion, pourttepaMindi$f«aerlèâeiHUCam$elUMd.. ver6 ab officio epncopali per auquod t«n-D’ttnaoü «côté,l’é»éqaeSio»BB’étaiitracco«Bio- pus sa^Musuf ; Tomaeenta, etohae diuendé avee le Pape, raffeirao’rib oMpkis loin. Mai» nMe Imtoeentii fmorm aueupoüj alium eo bientôt aprte, en 1146, EoyèniB iH, à la persua- jubenio tibi præjteima epUeopum. ftotinu» «ton deS. Bernard, accordaMn Toumaiaiens ce electk>Remensi srchiepisoopo notincatur : qa’ilasolÛeitoient depuis si tong-temps, saos cou- sed ipse dicit quôd noi^ suMret eum cobsesulter ni ie Roi ni le Comte de Fiandré, i <|ui il crare, pro Regu el Radulfi Comitis timoré, écrivit seulement pour les prier de ne pas détap- Citmque mlm’m Simonepitcoput Ifoweenlium prouver ce qu’ilaroit fait. Tel est en raccourci m tibi conciliastel, ret effeelu taruit. Verùm récit que fait de cette affaire le moine Hériman. haud multà pOtt, anno tcilicet iibB, quod diù qtmierant Tormueiues, Bemardi Clanvallentit induttrié impetravere ab Eugenio III, ineontuitû quidm Kàge et flandrenti Comité, ted factum non improbantibut. Bac tunt qua de intUntralo Tomacenti epùcop&lu longd extequitur narratione Herimanniut.
18. Voyons maintenant ce que firent les Papes pour empêcher que l’évéché a Orange ne fût séparé de celui de Saint-Paul-Irois-CWeaux. Bertrand, Comte d’Orange, fils de Raiœibaud, avoit fort à cœur de rétablir un évéque dans sa villejOui depnis le Pape Grégoire IV étoit soumise à celui de Saint-Paul. Nous avons la lettred’Alexandre U, qui le menaced’excommunication,etsa terred’interdit, s’il ne se désiste de sa prétention. Malgré ses menaces, Guillaume fut élu évêque d’Orange, et ce fut le s.ujet d’une lonwe contestation.Enfin Urbain lIconsentitqueGuillaumerestât év^ue, à condition qu’â sa mort on ne lui nommeroit point de successeur. Guillaume étant mort â ! la Terre sainteen l098,PaschalIlrendit à l’évéque de Saint-Paul l’administration de l’église d’Orange. Mais bientôt après, sur lesreprésentationsqu’on lui fit que la population étoit devenue nombreuse dans Orange, ii nomma des commissaires pour terminer ce différent,lesquels,s’étant assemblés avec les évèquesde laprovince,firent élire,dufonsi ?n/enim< du Comte Gérald-Adhémar et du peuple, un évêque pour le diocèse d’’Orange Ainsi finit cette affaire, lorsqu’on voulut procraer selon les r^les. rilm
frequentid, hanc causam definiendam commisit Richardo Albanensi episcopo, A. S. legato, necnon Cibelino Arelalensi metropolitano cum suffraganeis episcopis : quibus agentibus , electus est Rerengarius Arausicensis episcopus, assentiente Geraldo-Âdbemario Arausicæ principe, cum tolius populi Arausicensis concione. Quo in negotio satis ordinalé tandem processum est. 19. Les évêques furent privés, dans ce même 19. Ferùm inter alia episcojiorum Jura, temps,d’un autre droit qu’on appeloitlerarâal des quæ tune temporis aliquid drtrimenti passa sunl, itlud pralereunlum non est, quod .tItarium redemptionem appellabant. Eo nomine inlelligebatur census qui episcopis à monasteriis præsiari solilus erat pro ecclesiis sub eorum poteslate conslilutis, quotiescumque mulatio fiebat vicarii, seu fiersona ; quæ eisdem ecclesiis prœficienda erat. Iliuc allaria ilia sub |>ertonalu concessa dicebanlur ab episcopis ; quœvero nuUam prœstationern detn-bant, censebantur impersonalitcr leneri. Ilaque cùm netfuaquam simoniacâ labe immunesviderenlur ejusmodi prasialionrs, ab l’rhano If, ac subinde ab aliis Pontificibus ejus exempio vetitum est, ne pecunia deinceps ulla pro altarium redemptione tolveretur episcopis. Hoc fuit Vrbani decretum in Arvernensi concilio, x, ad. SRI tum etiam in Nemausensi promulgatum : et 608. autels.On entendoit par ces mots ie cens ou la prestation que les monastères étoient obligés de payer aux évéques, pour les églises qu’ils avoient sous leurdépendance.toulesles fois qu’il survenoit mutation dans le vicaire ou desservant.De là la distinction des autels qui étoient tenus sous personat ou sans personat, c’est-à-dire, à la charge de celte redevanceou exempts de cette redevance.Comme ces sortesde prestations ne paroissoient pas exemptes de simonie, Urbain 11 et tes autres Papes qui lui succédèrent, défendirent de rien payeraux évéques pour le rachat des autels. Voici le décret qui fnt rendu par Urbain II au concile de Clermont, renouvelél’année suivante dans celui de Nimes ; > Comme il existe en France un genre de simonie » dansla collation deséglisesou des dîmes (qu’on • appelle vulgairement desautels) queles évéques 18. Jean verdqmd egerinteodem tempore EtAraot* Bernant Pontifim, ne Arauticeruis epitco- •»* à Tricsitipalut d Tricatlino sejungeretur, et sut juris “>• estet, videamut. Vnitam Tricastinensi d temporibuM Gregorü IV Papa Arausiceruem ecclesiamimpatfenter ferensBertrandus Arauticensit Cornet, Raimboldi filius, omnem lapidem mooebat ut proprium Arausicensibus provideret epitcopum. Qua de re exstat T.XIV.p.SW Alexandri II epistola, qud excommunicalionem ei et interdictum per lotam ejus ten ant comminatur.Cùm verô Arausicenses imperlerriti episcopum sibi prœfecissent Guillelmum, diù inter utramque ecclesiam lis agitata est, quam hoc temperamento conciliavit L’rbanus II, ut, iruirtuo Guillelmo, .Arausicenses ab eligendo alio episcopo abstinerent, ac deinceps episcopo Tricastinensi parèrent. Guillelmo ilaque inperegrinatione Bierotolymilana anno iOüB vild funclo, Patehalis II Arauticensem f.XV, p. îl. ecclesiam episcopo Tricatlino restituit gubernandam, decrelo edito Lalerani, iii idus aprilis, anno 1100. Verùm haud multà pôst, precibut Arausicensium clericorum moins, Arausica reflorere cœpissel incolarum
Derrclamd»
reilemptiooe
alurium.
