PRÆFATIO.
IX
«n France, phitàtqo’à de* dercaétnngen, Voye* h bme dlvet de Chartres. C’eat encore une précaution que prenoient Iw Angloia contre lea eotrepriseadelacour de Roae, en faisant revétiF de cette dignité les archevêques de Cantorbéiy. m.
De PétabUitemefU de* Primatie*.
l
10. L’autorité dealégau étant aussi mnde que nous venonsde le dire, et leur mission siTréquen te, nous œvoyons pas qu’il fût bien nécessaire d’établir des primats. On en établit cependant, ou, si l’on aimemieuz,oolesrétablit,auxxi*etxii*siècleB, danslesvillesquiaacieonementjouissoientdequeL que prééminence au-dessus des autres dansl’ordre civil. Il est certain que, dans l’origine, lea églises prirent entre elles le rang qui existoit dans l’ordre civil, et que celles qui furent {dacées dans lea métropoles participèrent à cette dignité. Comme parmi les métropoles il y en avoit qui étoient plus aistinguéésque lesautres, ii n’est pas douteux que les églisesqui y furent établies,reçurent aussi quelque degré d’autorité ou d’illustration déplus que lesautres.On appela donc primat* certains évéques dont l’autorité s’étendoitsur plusieurs provinces et leurs métropolitains : tels étoient les patriarches d’Orient. En France, les évéques de I.yon et de Bourges prirent quelquefois le nom de patriarches ; maiscen étoitpasdanslamémesignificationqu’en Orient. Sur quoiilfaut voir la savante Dissertation de M .de Marca sur les primaties.Npire objet à nous est de faireconnoltre en peu de mots les titres des nouvelles primatiesqui turent établies en France, et les biens ou les maux qu’elles ont produits. 11. La meilleure idée que nous puissions en donner, il faut la prendre dans les rescrits des souverains Pontifes. Grégoire VII, écrivant en 1079 aux archevêques de Rouen, de Tours et de Sens, pot ;r leur notifier qu’il venoit de rétablir la primatie de Lyon, à la ciemandede Gebuiu, s’exprime ainsi : < Comme le bon ordre dans les emplois • exige qu’ily ait un chef auquel on puisse recourirdans le besoin, c’est pourcela qüela division » des provinces qui existoit avant J. C. fut renou- • veléeparles Apôtres : el de même qu’il .existoit
- des villes capitales où siégeoient les premières
> magistratures pour rendre la justice a ceux qui ■ ne pou voient recourir au Prince, les lois divines > et ecclésiastiques ont établi dans les cités qui
- jouissoient d’une plus grande célébrité, despatriarches
ou des primats, qui, sous un nom dif-T > férent, sont la même chose, pour être le refuge 9 des évéques opprimés ; et ceux-là seulement ont » ledroitd’étreappelésprimats,etc. •llestclair, par cet exposé, que la métropole de Lyon n’est placée au-dessus des quatre Lyonnoises, que parce que, dans la Notice de l’Empire, elle étoit la première. Par la même raison, ürtMin II crut devoir rétablir, en 1097, la primatie de Narbonne sur la métropole d’Arlrâ, parce que celle-ci n’ëtoil que la seconde Narbonnoise. Mais Calixte II, sans s’arrêter à ces considérations, gratifia, en 1120, bien plus magnifiquement l’église de ’Vienne, dont il avoit été archevêque. • 11 lui accorda la primatie Tome XIV.
ted injmgendam tam jxrovineiam eentebat alieui Fnmriyma, mm verô pengrinü cleriei
- . Videepùt.efut f09‘. /dautèmprobèinlel- T.XV.p.iit.
leaenuU Angli, ^ tingulo* Canttusriensé* arehiepûcopot eâ dignilatt omandoe curabant. m.
De Primatuum inatjtutione.
loslibien-
da pcliu.
Jura priina-
10. Tanla cùm ettel legalorum aposlolica tedi* auclorila» el flrquentia, quæ fuerit ne- doramPrimaceuiUuitutituendorvmprimatMm non videmus.t•y*» ’ Inelilui nihiUminus, vel, ut aliù placet, inttaurari eaepenmt taculi* XI el XII primate* ii* in cwitatibm qua anliguitu* prœcipud dignitate tn ordine eivili esueta erant. Certum guifqte e*t eccletiat olim ad formam imperii fumeordinaUu, eatque metropok* dicta*, qua in civileUibu* metropolilicd dignitate insigni-H
- contlitula filtrant ; nec dubiumquin civitale
- digniore* aliqttid etiam metropolitico
jure prœ*lantiut acceperint. Primates itaque dicti tunl, qui plure* provincia* et eorum meiropolitano
- administratione *ud complectebantur :
cujumodierant Orientalium patriarchæ. In Francia quoque Lugdunenset et Bituricenses archiepitcopi quandoque patriarcbae prise is temporibu* sunt appellati, verùm non etidem significationecum patriarchis Orientalisecclesiœ. Qud de re vide Pétri de Marca Dissertationem de primalibus, ubi de anliquis me-Iropolitanis et primatibu* ptrquàm erudité disseruit. Nos autepi recenliorum tantum primatuum condilionem investigabimus, et quid parlurierini boni vel mali paucis txpediemus. 11. Non aliunde meliùt innotescet recentiorutn primatuum conditio, quàm ex ipsis Ro- ’■ !>“» aitribumanorum Pontificum rescriptis. Sic Gregorius **• VU ad Rotomagensem, Turdnensem et Senonensemarchiepiscopo
- scribens de confirmato
d se, anno 1079, ad preces Gebuini archiepitcopi, . Lugdunensiprimatu : « Quia igitur, T.XIV,p.638 » inquil, unum quodque lune salubriter com- 9 plelur officium, cùm fuerit unus ad quem 9 postil recurri prœposilus ; provincia autem 9 multà ante Christum divisa sunt, et postea 9 ab Apostolis et Clemente divisio renocaia • est ; et [çwia] in capite provinciarum, ubi 9 dudum primates legis erant saculi ac prima 9 judiciaria polestas, ad quos confuyiebanl 9 pro oppressionibus qui ad Reges confugere non poterant, ipsis quoque oivitatibus vel locis celebrioribus patriarchas vel primates qui unam formam tenent, licbl diversa sint nomina, leges diviua et ecclesiastica poni et esse jusserunt, ad quos ppiscopi coiifugerenl, et ipsi nomine primatum friierentur et non alii, etc. 9 ibi vides Lugdunensi ecclesia piimatum assignari, quia inler quatuor Lugdunenses in lalerculo Notilia Gailiarum sub Imperalonbus •Romanis ilia essel prima. Similiter Lrhanus II, anno 1097, Narbonensi ecclesia primatum confirmavil super Arelalensem, quar est Narbonensis p. 7J7. secunda, inquil. Ferùm aliis pcrmolus b
