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PRÆFATIO.

æ commencer Tindiction au 1de janvier : sur qooi il M’ffit d’^yoir averti no* lecteur*. CLXXII. A ce» 81 lettres d’Urbain II nous ajoutons deux appendice». læ premier concerne le rétablUsemenl de l’évéché d’Arra», qui fut séparé par Urbain II de celui de Cambrai, auouel il avoit été uni pendant près de six cents ans. Dans cette relation qu’on appelle, pour abréger le titre, let Geste, Je Lambert, évéque d’Mrtu, se trouvent plu rieurs lettres d’Urbain qu’il to falloit pas séparer des autres. Au reste, il y avoUrians l’édition de Baluze une transposition et une lacune, que nous avons fait disparoitre à l’aide d’un ms. du xli.*siècle,qui nous vient de D. Ruinart, et que nous avons déposé à la Bibliothèque impériale.

CLXXIII. Le second appendice est la relation d’un dilTérent qui s’étoit élevé entre Gui, archevêque de Vienne, qui fut ensuite Pape sous le nom de Calixte II, et S. Hugues, évéque de Grenoble, au sujet du canton de Salmorac, que chacun prétendoil devoir appartenir k son église. Pour terminer celte affaire, qui fut plaidée devant plusieurs conciles, Urbain II fut obligé d’écrire quelques lettres, qui sont rapportées dans la notice qu’a dressée de ce différent le saint évéque de Grenoble.

CLXXIV. Nous n’avons que peu de lettres d’riiné, évéque d’Oléron, et ensuite archevêque de Bordeaux, qui fut légat en France sous les-pontificats Me Grégoire VII et d’Urbain II ; mais nous avons un assez grand nombre de ses décisions synodales. Outre la légation d’Aquitaine, dont il fut revêlii, Aimé fut institué légat, en 1077, dans la Gaule Narbonnoise, dans la Gascogne et la Marche d’Espagne ; et en cette qualité il présida, cette nièiiie année et la suivante, aux conciles de Girone el dç Besalu. L’an 1079, sa légation fut augmentée des provinces de Tours et de Bretagne ; et c’est depuis celte époque qu’au siècle suivant la légation d’Aquitaine s’étendit siir les provinces de Bourges, de Bordeaux, d’Auch, de l’ours et de Bretagne. Nous avons donc~crt»’qu’il étoit à propos de rassembler les actes émanés de lui d’ans les conciles, dont la plupart sont peu connus, afin qu’on voie quelle éloit alors l’autorité des légats, quelle étoU la forme des jugemens ecclésiastiques. t^

t.I,XXV. Dans le temps qu’Aimé étoit légat en Aquitaine, Hugues, évéque de Die, qui fut emuiie arclievècjue de Lyon,, exerçoit la légation de 1 église Uoinaine sur le r^ste de la France ; et cepeiidaiit leur autorité- n’étoit pas tellement divisée, qu ds nèi se réunissent que quefois pour présider ensemble dans les conciles. IVes de Chartres, voulant faire connoltre à Paschal H les ^rvices que Hugues avoit rendus dans ses ptépédentes légations, s’exprime ainsi, épitre 109 : Je ne con- «011 i>ers<)iiiic qui soit plus capable de ces éminentes [onctions que t’archevéque de Lyon, qui les a exercées toiujffemps, et, comme T expérience l’a prouvé, atii fruit pour l église Romaine et pour les églises sont en-deçà des Alpes. Nous réunissons dans «■i ariicle ç« qui reste des lettres de ce grand CesU de ree-

titationcAtre-

tMt. epiaco-

patiU, p. 738.

De controver¬

sia pro Salnio-

riacensi pajro,

p. 757.

Epistolæ

Ainali Ello-

rcns» roiao.

etc. p. 762.

quoque indictionis alia instituta eslabeo ratio, nimirum d kalendis januarii : A quo lectorem monuitse sufficiat,

CLXXII. His 81 Vrbani II epistolis manlitsas seu appendices duos apponimut. 1 .* Gesta quibus Atrebatensium civitas, sub Urbano Romaoæ et apostolicæ sedis episcopo, excusso Cameracensium subjectionis jngo, in antiquam reformatur dignitatem. In hac aulem relatione , quce breviiss Gesta Lamberti Atrebatensis episcopi vocilalur, nonntdlœ occurrunt Lrbani epistolœ, à cœteris hoc in opusculo contenlis haudquaquam separandœ. Cæterùm edilionem Baluzii, nonnihil perturbatametmancam, restiluimusope ms. coilicis sœculi xu, qui fùit olim Ruinartii, à nobis traditi Biblioihecæ imperiali. CLXXUl. In mantissa secunda agitur de controversia pro Salmoriacensi pago inter Guidonem Viennensem archiepiscopum, qui fuit postea Bomanus Ponlifex, Calixtus II dictus, et S. Hugonem Gratianopolitanum episcopum. Definiendœ causd hujus controversiæ , quæ p{uribut in coikUHs agilala fuit, L’rbanus Il nonnullas scripsit epistolas, quas narrationi suæ inserendas curavit sanctus episcopus Gratianopolilanus.

CLXXIV. Amali, primùm episcopi

Eltorensis, dein Burdegalensis archiepiscopi, qui Bomanæ ecclesiæ vices egit in Erancia sub Gregorio Papa VII et I rbano II, paucos habemus epistolas, sed synodales diffiniliones multos. Amalus aulem, præler Aquilanicam legationem, irutitutus fuit anno 1077 3. .S’. legatus in Gallia Narbonensi, in Guasconia el Marca Uispanica : quo nomine, eo el sequenli anno, concilia celebravit Girundæ et Bisuldini. Anno quoque 1079, demandata ei fuit legatio in Tuionensem et Armoricam provincias : quo eX tempore legatio Aquitanica e.vtendi cœpit in Biluricensem, fiurdegalenscm, Auxitanam, Turonensem el Britannicam provincias. llaqiÂe ab eogesla variis in conciliis, quorum pleraque parum nota sunt, colligere necessarium du.Timus, ut intelligatur quæ esset tune legalorum apostolicæ sedis auclorilu.i, quæ judiciorum ecclesiasticorum forma. CLXXV. Quo lempore Amatus legalioiiem Epmol.rtllu-Aquilanicum obibal, eodem Hugo l)ieii.<iistOienai» episcopus, postmodum archiepiscopus Lugdunensis, Bomanæ ecclesiæ vices agebat in rcliqua Erancia ; nec tamen ita divisa eral eorum aucloritas, ut non eisdem quandoque simul præsiderent conciliis. Uugonis mérita rommeudans Ivo Carnotensis epist. ad Pasrhatem II Papam iÜ9, ail : Cui sollicitudini exerreudœ legationis) nullum magis cognovimus idoneum, quàm Lugdunensem arcliiepiscopum, qui et in eodem officio jamdiu miiiis-Iravit, et,,ut experimento cognovimus, lam Bomanæ ecclesiæ quàm transalpinis ecclesiis mirabiliter profuit. Itaque literarum tanti I iri reliquias lantiim ab interilu vindicalas •pis. ,<tc.i>ag.

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