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CVIIJ Descriptis ex actis sanctorum et conciliorum, necnon ex gestis virorum iUustrium illius tevi, locis quos ad illustrandam historiam Francicam conducUsiles existimavimus, restât ut delectum faciamiu inter epistolas Rpmanorum Pontifi— cum, et aliorum prsestantium virorum qui res ecclesiasticas et civiles pertraetarunt. Nihil certè hoc genere monnmentorum, si chartas et pacis conventiones excipias, ad stabiliendan. historuè verilatem prsestantius, nihil rertiiis ; et licèt magnam illa— rum partem deperditarn fateamur, illud tamen asserimus , nullo alio mcdiæ ætatis sæculo, tôt illius generis subsidia invcniri posse , quot nobis suppeditarunt scriptores sæculorum XI ac xu, quæ percurrimus. Præter epistolas Romanorum Pon— üftium, et eas multos, selectas dalnmiu epistolas Amati Oleronensis epi.icopi et Hugonis Diensis, R. E. legalorum ; hninis Carnotensis episeopi et Lamberti Atrebatensis ; Godefridi abbatis P’iruiocinensis ; Hildeherti Ccnornancnsis episcopi et Stephani Parisiensis ; Sugerii abbatis S. Dyonisii, i S. Bemardi abbatis Clarevallensis , Petri P’enerabilis abbatis Cluniacensis ; Hugonis Rotomagcfuis archiepiscopi ; Joannis Saresberiensis ac S. Thomæ Cantuarientis archiepiscopi ; Henrici Remensis archiepiscopi, fratris Regis l.udovici P’II ; Hugonis de Campoflorido, Franciæ cancellarii ; Arnidji Lexoviensis episcopi ; Petri lUesen.ns , archidiaconi Dnthoniensis, etc, Selectas dicimus , id est, eas iolùrh quæ historiæ lucem aliquanyaffjrre queunt ; et tamen reli-’ quam voluminis istius partem et tnlum sequens implebunt. Son solum autem cirèa delectum istiusmodi monujncutorum versata est dUigxntin .sed præcipuè iudcm illtistrnndis, et singulis sûo, quantùm Heri potuit , qnno’ reddendis , maximam curam ndhibuimus : quod non parvi w -,Vt,t-PRÆFATÏO. r A PRÈS avoir extrait des actes des paintl et des conciles, ainsi que des gestes des hommes illustres de ce temps-là, les endroits qui nous ont paru propres à éclaircir l’histoire ’de France, il nous reste à faire un choix parmi les lettres des Papes et des autres personnes constituées en dignité, qui eurent part au gouvernement de l’Eglise et de l’Etat. Les écrits de ce genre sont, sans conti’edit, après les chartes et les traités de paix, ce qu’il y a de meilleur et de plus certain pour établir la vérité de l’histoire ; et quoique nous en ayons beaucoup perdu, il est vrai de dire que les écrivains du XI.* et du Xll.* siècle nous en fournissent beaucoup plus que ceux d’aucun autre siècle du moyen âge. Sans coinpter les lettres des Papes , qui sont en grand nombre , nous avons à faire un choix parmi celles d’Aimé , évèfiue d’Oléron, et de Hugue.s, évêque de Die, qui furent légats de l’église Romaine ; parmi celles d’Ives de Chartres et de Lambert d’Arras ; parmi celles de Geoffroi, abbé de Vendôme, d’Hildebert, évèquc du Mans, et d’Etienne , évêque de Paris j jvarmi celles de Suger, abbé de S. Denis, de S. Bernard, ablié de Clairvaux, et de Pierre-le-Vénéra ble, abbé de Cluni ; parmi celles de Hugues, archevêque de Rouen, de Jean de Saresbéry, et de S. Thomas, archevè»iue de Cantorbéry ; parmi celles de Henri, archevèciue de Reims, frère du Roi Louis VII, et de Hugues de Chamivlleuri , chancelier de France ; {xu ini celles d’Ai iioul, évètiue de Lisieux, et de Pierre de Blois, archidiacre de Bath, etc ; Nous disons un cluiix, parce »iue notre intention n’est pas de les donner toutes ; nous nous lior* nons à publier celles qui peuvent jeter quelque jour sur l’histoire de France, à l’exclusion des autres : et cependant elles suffiront [lour remplir ce qui reste d’espace dans ec volume et tout le volume suivant. Nous nous sommes appliqués nou - seulement à bien faire ce clioix, niais encore plus particulièrement à éclaircir pir des notes chacune de ces lettres, et à en détermiiler l’année, / ■ C