Page:Recueil des Historiens des Gaules et de la France, tome14.djvu/110

Cette page n’a pas encore été corrigée

PRÆFATIO. CV d*An«leterre ikolurenl d’aller le. combatlre par la Lrce des armes ; mais, mieux conseilles, ils préfékt -MteMy-aMMAieMb»t/vonraKiAM fit)rce OC» «ruiv» )ta*—.-,-t -tæt, rrient de leur envoyer des missionnaires capables k dissiper les ténèbres de l’erreur. Cette mission fat confiée au lte«l Pie«T« cardinal de S Chryso- •one éxéque de Poitiers el de Bath, el a Henri ! abbé de Clairvaux, qui devint peu après évéque d’Albano et l^at en France. Ce dernier, [dam la relation qu’il a donnée de ce qui s’étoit 4 Toulouse relativement à un certain Pierre MOTod, invite tous les Princes chrétiens à venger tes injures faites à Jésus-Christ par ces roécréaiis ; assurant que si leur mission avoit été retardée de trois ans, il ne seroit pas resté à Toulouse un seul bon catholique. CLllI. Louis VII étoit un Prince très-religieux. Selon la dévotion du temps, il avoit beaucoup de vénération pour les reliques des saints. Oit en peut voir la preuve aux articles qui traitent de la consécration de l’église de S. Denis et de Touverture du tomlieau de S." Geneviève. En voici un autre exemple tiré des archives de S. Frambald de Senlis, ou éclate pareillement la piété de ce bon Roi envers les saintes reliques. CLIV. Nous avons extrait de la vie de Girald de Cainbilen, écrite par liti-méme, ce qu’il dit des écoles de droit, qiTil fréquentoit à Paris, vers la fin du xii.* siècle, ainsi que la description d’un exercice militaire dont il avort-été témoin en passant à Arras. G’étoit une course de bagues, qui consistoit à percer avec la lance, en courant à cheval, un fort écu, appelé quinlana, suspendu solidement à un poteau au milieu de la place. juvenes, eqiiisadraissis, mililaria negotia præludendo, penetrando, vires suas exiverirentur. CLV. L’église de Chartres eut l’avantage, au XII.. siècle, d’étre gcuvernée par des évéques d’un Iri’s-grand mérite. Nous avons déjà rapporté, d’après le nécrologe de cette église, lés éloges des évéques Ives, Geofiroi, Gosleii et Robert lll, qui se succédèrent : nous plaçons ici ce que dit le même nécrologe de Jean de SaresWry. et de Pierre, de Celles, qui furent pendant un court espace de temps évéques de Chartres ; personnages bien connus par leurs écrits, mais dont aucun ancien n’a écrit la vie. CLVI. I.’anonyme qui a écrit la petite histoire de la fondation de Tabbaye de Vicoigne près de Valenciennes, a tracé la vie d’un prêtre appelé fini, né en Bretagne, lequel, après avoir jeté les fondemens de cette maison, et avoir fait beaucoup de bien au pays, la céda aux Prénion-Irés, pour aller en Lorraine faire un pareil établissement au territoire de Metz. CI.VIl, Guither, tbbé de S. Loup de Troyes, a laissé des mémoires sur son abbaye, assez iutéressans pour Thistoire dn Champagne. Outre la suite des prévôts et abbés de cette maison, on y trouve quelques particularités sur les Comtes de Champagne Tbibaud-le-Grand et son fils Henrile-Ubéral. Tome XIV. Tolosano, eonsilium fuit Agibus Francia ei Ànglia, ut eos armis debellarent ; sed, lontort usi consilio, viros religiosos, qui eos erroris argueredi, mittendbs cettsuere. Ilaque mitsituni Petrus presb. card. lit. S. Chrysogoni, A. S. legatus, Piclavensis episcopus ac Batkoniensis, necnon Henrieus abbas Clarevallensis, qui haud mutlù pôst factus esl Albanensis episcopus, et missus in Franeiam legatus. Hic, editâ relatione rerum earum qua Tolosa gestœ sunt ftrca quemdam Petrum Morandum, Principes ehristianos omnes invitai ad ulciscendas Chrisli injurias, monens generalero fuisse in urbe Tolosana sententiam, quôd, si visitatio ista fuisset adhuc triennio retardata, vix invenirelur in ea qui nomen Cbristi ampliùs invocaret. cuil. Ludovicus VII fuit Princeps religiosissimus, qui reliquias sanctorum, more illius sæculi , summà devolione venerabatur. Id emicuit in consecralione ecclesia S. Dionysii, et in revelafione tumuli sanctæ Genovefa, de quibus agitur tn hoc volumine ; ffcr >ninns elucebit ex hoc insirumento de revelatione reliquiarum ecclesiæSilvanectensis S. Frambaldi, cui prœsens inlerfuit. CLIV. Ex vita Giraldi Cambrensis, ab iféo scripta, ea e.Tcerpsimus quæ narrai de scholis juris Parisiensibus, dum ibi legibus studium inificnderet, eirea finem saculi xii ; necnon deseriplionem ludi milttaris, eujiis spectactilo delectatus fuit in foro Atrebati, ubt iler agendo dicersabatur. ludus hic erat : Cornes Flandriæ Philippus qciiiitanxm erigi fuerat, clypeum videlicet forfem itosii firmiter appensum , ubi tirones el robusti laoceas frangendo, vel obsLaculum Iraiis-CLV. Sæculo Xll, erclesia Carnotensis insignes doctrindet pastorali vigilantià habuit epi.seopos. Elogia Ivonis, Gaufridi, Gosleni, ac Roberti lll, qui sedem eamdem unus fiosl alium occupavere,jam descripsimus ex n rrologio Carnotensis erclesia : nunc ex codcnrnccrologio brevia damus elogia Joannis Sare.slteriensis et Pelri Crllensis, qui brevi tempore Carnotensem rexeruntecc les iam,-virorum ser 1 plis suis celebrium, sed quorum vilam rl respractarè gestas nemo velerum srnptis mandavit. CLVI. Anonymus qui scripsit hrevem historiam fundatidnis rœnobii Ti(’orucri.vi.s prope Valencenas, gesla etijusdam presbyteri nomine IVidonis, genere Britonis, delibavil : qui cùm fundamenta jerisset illius monasierii, multaque incolis bona praslitisset, illud Prcemonstratensibus rondunavit ; et in Ijjlharingiam profectu.s, aliud simile in terrilorio Metensi inchoandum suscepit. CLVII. Guitherus, abbas S. Liipt Trecensis, memorialem reliquit libellumde cœnobii sui rebus, ad historiam Cam}iania aliquantulùm conducibilrm. In eo,pralerpræfMsitorum el abbatum S. hipi srrieri , quadam luibet de Comilibus Can,jniniæ Theobaldo Magno et filio ejus Uenrico Liberali. Dr rpvrUüo- ; n<> reliqnia- J rum S. Fmnluldi, |>. 484. (iiralilu-.C.-im- j brcnsiH (te re-Itu " à M‘ ((es- : lis. tbiti. Jo.innis Sar. -sb. el Pelri ! Ollensia elo- ! «la. iMiK. 486 ! et 487. llist. çxsiiobti

iconienut

p. 488. Giiitiierus do rt-husS. laUpi Tret’cnsis p. 491 V