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ENTRETIEN DES VÊTEMENTS

seulement à la hauteur de un à deux pouces. On réitère cette opération jusqu’à trois fois, en exposant chaque fois les souliers aux rayons du soleil dans les mois de l’année où ils sont les plus chauds, et ayant soin de les retourner pour qu’ils soient frappés également de la chaleur, et que la préparation dont on les a enduits puisse pénétrer dans les pores du cuir ; l’hiver, on les place avec précaution près du feu et à distance convenable. Lorsque cette préparation reste à la surface dans un état luisant, c’est signe que le cuir est suffisamment imbibé. On peut alors se servir des bottes ou des souliers. Si l’on destinait les bottes à marcher dans l’eau, il faudrait frotter, avec la préparation dont nous venons de parler, non-seulement la semelle et l’empeigne, mais aussi la tige. Alors elles seraient entièrement imperméables à l’eau. Mais il suffit, pour l’usage ordinaire, de procéder, ainsi que nous l’avons expliqué, car la transpiration des pieds s’évaporant par la partie supérieure de l’empeigne ne les entretient pas dans une chaleur et une humidité désagréable et malsaine.


Moyen d’enlever aux pantalons la forme du genou. — Lorsqu’un pantalon a été porté quelque temps, il prend la forme du genou, de sorte que lorsqu’on est debout, il présente une sorte de bouffissure, qu’il est aisé de faire disparaître en mouillant le drap à l’envers et en passant dessus un fer bien chaud.


Moyen de conserver les fourrures. — Les fourrures ne sont, en général, exposées à se détériorer que lorsqu’on ne les porte pas. C’est donc depuis la fin de l’hiver jusqu’à celle de l’automne, qu’on doit surtout veiller à leur conservation.

Les ennemis des fourrures sont les mêmes que ceux des étoffes de laine, c’est-à-dire la teigne et le dermeste. Pour les préserver de l’attaque de ces