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Le concours sera ouvert Jusqu’au 15 février 1820, inclusivement.

Les auteurs qui voudront concourir, feront remettre, par quelqu’un qui soit domicilié à Toulouse, TROIS EXEMPLAIRES DE CHAQUE OUVRAGE, à M. Pinaud, Conseiller à la Cour royale, Secrétaire perpétuel de l’Académie, qui en fournira un récépissé. CES TROIS EXEMPLAIRES sont nécessaires pour le premier examen, qui se fait à la fois et séparément, dans trois bureaux. Il est inutile d’y joindre un billet cacheté contenant le nom de l’auteur. Chaque exemplaire sera désigné non seulement par le titre de l’ouvrage, mais encore par une devise que le Secrétaire perpétuel inscrira sur son registre, ainsi que le nom et la demeure du correspondant de l’auteur.

Les fonctionnaires publics de Toulouse se font un plaisir de remettre au Secrétariat de l’Académie, les ouvrages qui leur sont adressés par leurs collègues des autres villes, pourvu qu’on ait soin d’affranchir les lettres et les paquets.

Tout ouvrage qui blesserait la religion, les bienséances, les mœurs ou le gouvernement, est rejeté du concours. L’Académie rejete aussi les ouvrages qui ne sont que des traductions ou des imitations ; ceux qui seraient écrits en style marotique, ou qui contiendraient quelque chose de burlesque, de satyrique ou de familier ; ceux qui auraient été présentés aux Jeux Floraux, ou à d’autres Académies ; ceux qui auraient été publiés : enfin, le prix ne serait pas délivré à l’auteur qui l’aurait obtenu, s’il le réclamait sous un nom supposé, ou s’il publiait son ouvrage avant la séance du 3 mai.

Après l’adjudication des prix, l’avis en sera donné assez-tôt, pour que chaque auteur, s’il est à Toulouse ou aux environs, puisse venir recevoir le prix qui lui est destiné, et lire lui-même son ouvrage.