devenue province de cet immense empire où Lugal avait « puissance sur toutes choses pour faire vivre tous les peuples en paix »[1]. De la plaine méridionale où s’élevaient, voisines les unes des autres, les puissantes citées de Nippur, Ur, Erekh, Eridu, Sippar, ayant chacune son dieu ou sa déesse[2] qui, à l’instar des rois, prétendait demeurer indépendant de tous les dieux voisins, le centre de culture remonta peu à peu vers le
fragment d’un plan de
babylone |
fier monument de Babel, la fameuse tour à étages de Borsippa, désignée par la tradition sous le nom de « Tour des Langues », n’était déjà plus qu’une ruine.
C’est ainsi que s’exprime à cet égard un hymne en langue akkadienne, traduit par Lenormaht : « Le temple des Sept Lumières a été construit par le roi le plus antique, mais il n’en avait pas élevé le faîte… Les pluies et les tempêtes avaient fait éclater la construction en adobes, les revêtements en briques s’étaient fendus, les massifs s’étaient écroulés en collines. Encore plus détériorée était la pyramide