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religion de la flamme purifiante
de la mère de famille, de celle qui entretient la vie dans le ménage.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/D443-_ruines_de_persepolis._-L2-Ch_1.jpg/440px-D443-_ruines_de_persepolis._-L2-Ch_1.jpg)
Cl. J. Kuhn, édit.
ruines de persepolis, grand escalier d’honneur
Maintenant encore, après des milliers d’années, peut-être dix mille, peut-être cent mille, ce culte s’exprime souvent sans paroles, mais avec une révérence solennelle, en des habitations sans nombre : chez les Galtcha, par exemple, peuple pamirien primitif qui n’a
point de prêtres, la braise est, chaque matin, dépouillée religieusement des cendres qui la recouvrent ; le respect pour sa chaleur, qui est en même temps lumière, est tel que l’on se garderait bien de toucher le charbon flambant avec des objets impurs ; on n’ose même