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routes traversant le paropamisus

des hauteurs de 1 000 à 1 200 mètres et où l’on pourrait sans peine voyager dans une voiture à quatre chevaux[1].

N° 61. Brèches de Herat.

Cette route naturelle, suivant dans presque toute son étendue des vallées dont les eaux se déversent dans la profonde dépression de la Drangiane, le Seïstan actuel, aboutit, près des montagnes qui dominent les plaines de l’Indus, à un centre de vie analogue à celui de Herat : c’est l’endroit où s’élève actuellement la cité de Kandahar, dont la légende raconte, comme de Herat et de plusieurs villes de l’Asie, qu’elle fut fondée soit par le premier homme, soit par l’un

  1. Henry Rawlinson, Geographical Journal, 1893, p. 17.