de la mer, les agriculteurs et les bergers des contrées transcaucasiennes, les montagnards karduques et arméniens des massifs occidentaux avaient de fréquentes occasions de se mêler ou de se heurter aux habitants de l’Atropatène et aux immigrants venus des contrées méridionales ou orientales de l’Iran en suivant la base des montagnes.
La juxtaposition des deux bandes de culture et de population qui se rejoignent en cette contrée ne pouvait manquer de lui donner une vitalité puissante, comparable aux flammes
vives jaillissant au contact de deux braises. En outre, la diversité des éléments ethniques réunis dans l’avenue des montagnes, entre les sommets « divins », Demavend, Elvend, Savalan, Ararat, devait faciliter la naissance d’une grande civilisation. Là, dans le triangle Téhéran, Tabris, Hamadan, se trouva le centre de gravité de tout le