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que, ce sont toujours des meilleurs, empereurs, papes, magistrats, qui emprisonnèrent, torturèrent, brûlèrent les novateurs et qui maudirent leurs ouvrages. Le bourreau fut toujours attaché au service de ces « bons » par excellence.

Ils trouvent aussi des savants pour plaider leur cause. En dehors de la foule anonyme qui ne cherche point à penser et qui se conforme simplement à la civilisation coutumière, il est des hommes d’instruction et de talent qui se font les théoriciens du conservatisme absolu, sinon du retour en arrière, et qui cherchent à maintenir la société sur place, à la fixer, pour ainsi dire, comme s’il était possible d’arrêter la force de projection d’un globe lancé dans l’espace. Ces misonéistes « haïsseurs du nou-