de facultés et de lycées, sont d’ordinaire pauvres en enfants : par une charmante ironie des choses, ce sont les pontifes de la morale publique qui, après d’autres pontifes, les prêtres célibataires, s’adonnent le plus manifestement à l’abstention volontaire[1]. Outre les faits de limitation consciente des familles que l’on observe en si grand nombre dans les classes des propriétaires et des titrés, il faut mentionner aussi, d’après la plupart des médecins, les faits de stérilité conjugale provenant, chez les familles aisées, de la suralimentation en substances azotées.
Cl. Geiser.
On s’imagine volontiers qu’en accroissant les doses de nourriture, en faisant travailler à outrance l’appareil digestif, on gagne en force et en santé. C’est le contraire. L’infécondité est causée fréquemment dans les couples par cette richesse continuelle d’aliments toniques auxquels on ajoute le vin pur, le café fort et les liqueurs. C’est ainsi que les plantes trop amplement nourries s’épuisent en feuilles et ne portent pas de fruits[2].