du roi, puisque leurs efforts communs tendaient à renverser les châteaux des petits seigneurs, à dégager les villes des brigands qui rôdaient autour d’elles et à rétablir les libres communications entre la Seine et la Loire, les gens des villes et des villages attendaient vainement la récompense du concours de leurs milices, mises avec enthousiasme à la disposition du suzerain. Celui-ci vendit bien quelques chartes communales, mais en dehors de son propre domaine. Mantes et Dreux furent les seules villes à lui directement soumises auxquelles il fit quelques concessions municipales ; Paris ne reçut aucune franchise ; précisément parce qu’elle était la capitale du royaume, elle resta privée de toutes ses libertés. De siècle en siècle et dans les conjonctures les plus diverses, des raisons analogues mirent la grande ville en suspicion et en tutelle.
Mais la tension économique était si forte, à la fois dans le monde rural