richesses venaient s’entasser d’elles-mêmes, pour ainsi dire, dans leurs églises et leurs couvents, apportées volontairement par les pèlerins et acheteurs d’indulgences. Aussi, lors de la grande crise religieuse de laquelle sortit le fractionnement de l’Église chrétienne occidentale, les populations rhénanes, exsangues, exploitées à fond, n’eurent point de volonté personnelle à manifester : elles reçurent des ordres, se firent protestantes ou restèrent catholiques suivant la volonté de ceux qui leur commandaient : évêques obéissant à Rome ou grands seigneurs, heureux de pouvoir s’emparer des biens ecclésiastiques.
On dit que la persécution ne triomphe jamais et que « le sang des martyrs est la semence de la foi » ; mais qu’on regarde simplement la