D’après les dogmes du chiisme, Ali a le même rang que Mahomet dans la vénération des fidèles. Si le beau-père est prophète, le gendre est lieutenant-vicaire : il est la réincarnation de l’antique Djemchid ; d’après quelques sectes, il serait même fils d’Allah, coexistant avec son père ; d’autre part, le khalife Omar, rival d’Ali, est considéré par les Persans chiites comme une sorte d’incarnation du mal : l’ancienne forme du dualisme religieux se reconstitue par les deux personnes des khalifes ennemis.
Le liseré de hachures indique les limites de l’empire Persan, et le grisé vertical l’étendue du Ghiat-Ali. Les seuls renseignements que l’éditeur ait pu se procurer sont ceux que donne une carte à petite échelle de l’Atlas Berghaus. Du reste, en une pareille matière, on ne peut espérer avoir de document précis.
Plusieurs autres détails de la religion et des mœurs