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XXVIII. Il résulte de ce qui précède :

Que l’autorité n’est aucun principe de grandeur, de beauté, de justice ou d’intelligence.

Que l’autorité est un fait, et que ce fait est celui de la force écrasante, le fait de la nécessité.

Que l’autorité absolue nie l’autorité relative.

Que l’autorité nie dans l’homme toute liberté, toute raison et toute conscience, et réduit sa valeur à la valeur du néant.