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À Élie Reclus.


Sans date. Plantation Fortier, près la Nouvelle-Orléans.
Mon brave.

Je ne pourrai t’envoyer de quibus que le 8 avril, et alors 10 £ seront bien le tout dont je pourrai disposer. Tu n’as pas besoin de m’envoyer d’habits, à moins qu’ils ne soient déjà commandés, car en fait de vêtements « canailles » en vue de la chaleur, j’en ai autant qu’il me faut et, à la Nouvelle-Grenade, je ne serai pas « would be gentleman »[1] en habit à la française, mais je serai un gentleman en cotonnade. Du reste, Cape était presque censé devoir me faire une redingote.

Apporte livres sérieux : je ne te dis pas lesquels, tu sais comment je les aime et du reste nos études seront communes quand nous serons ensemble.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pélissier dit à qui veut l’entendre que tu es une barre de fer entourée de soie.

Quant à moi, je m’ennuierais si je voulais bien me l’avouer à moi-même. La campagne est uniforme et

  1. Un aspirant gentleman.