« La banque du Crédit Mobilier parcourut dans sa carrière une courbe analogue à celle des autres banques ; la capital n’y fut associé au travail que pour l’exploiter de son mieux. Élie saisit la première occasion pour s’en retirer et reprendre la liberté de ses mouvements. Une importante revue russe, le Miel devenu plus tard le Dielo, dirigée par Blagosvetlov, lui ayant ouvert ses pages, il put y écrire, aussi librement que le permettait le caviar de la censure russe, sur toutes les questions qui l’intéressaient : politique et sociologie contemporaines, histoire, biographie, questions d’art et de science, mythologie même.
Et ces très bonnes relations de très bonne amitié avec les collaborateurs du Dielo lui valurent un voyage très intéressant dans la Russie du nord, à Pétersbourg, à Moscou et Nijni-Novgorod, puis en Espagne pendant la période révolutionnaire. En 1870, il fut, comme correspondant du Dielo, compris dans l’armée des invités qui assistèrent à l’inauguration du canal de Suez. »
De son côté, Élisée employait son activité à rédiger des Guides Joanne pour la maison Hachette, des articles pour la Revue des Deux Mondes, le Tour du Monde, le Bulletin de la Société de Géographie et la Revue Germanique, tout en voyageant fréquemment pour préparer ou achever ces travaux.