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Histoire et Critique. 5


cryphes. » Nous devons donc chercher de nouveaux renseignements biographiques plus dignes de confiance, et c’est ce qu'a fait M. Sliukovski. Il cite des notices sur la vie de ’Omar Hayyâm tirées des ouvrages suivants 1[1] :

Nuzhat-el-arrâk de Muhammad Sahrazûrî (vers le milieu du 13e siècle ap. J.-C).

Tarik-el-kukamâ, de Ibn-el-Qiftî (mort en 1248) 2[2].

Àtar-el-bilâd de Qazvinî (mort en 1283) 3[3].

Firdaus-el-tarârih (composé en 1405 — 06).

Tarih-i alfi (Histoire des mille ans, composé vers la fin du premier millénaire après le Hegra, c.-à-d. à la fin du 16e siècle).

Ensuite il traite la question des « quatrains ambulants ». Pendant quatorze ans il a recueilli, tout compté, 82 quatrains de l’édition de Nicolas, qui se trouvent aussi dans les œuvres d’autres poètes persans. À ces 82 quatrains de l’édition de Nicolas correspondent 75 de celle de Whinfield et 12 du ms. Bodleïen. Ce dernier chiffre a été porté à 16 par M. Ross après la publication du ms. Bodleïen par M. Heron-Alleu. En voici la liste 4[4] :

Nicolas. Whinf. Ms. Bodl. se trouvent chez :

1 1 Salmân Sâvagî 5[5] ; Hâfiz 6[6].
3 2 Farîd-ed-dîn 'Attâr 7[7].
8 7 5 Farîd-ed-dïn 'Attâr.
9 8 Galâl-ed-dîn Rûmi 8[8].
(10) 9 Nagm-ed-dïn Râzî 9[9].
18 21 Kamâl Isma^il 10[10].

  1. 1 Comme ces notices sont accessibles dans la traduction sus-nommée de M. Ross, je me borne ici à les énumérer. Dans mon essai sur la vie de 'Omar Hayyâm (pp. 17 sqq.) on en trouvera la substance.
  2. 2 Déjà cité par Woepcke: L'Algèbre d'Omar Alkhayyâmî, publiée, traduite et accompagnée d'extraits de manuscrits inédits. Paris 1851.
  3. 3 éd. Wustenfeld p. 318.
  4. 4 Les noms des auteurs sont omis dans la traduction de Ross.
  5. 5 Mort en 1377.
  6. 6 — M. en 1388 ou 1389.
  7. 7 — M. en 1230.
  8. 8 — M. en 1273.
  9. 9 — M. en 1256.
  10. 10 — M. en 1237.