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L’œuvre intitulée « Rubā’iyāt de ’Omar Hayyām ». 127

Donno-nnus le vin, car iiiaintt’iiant lo voile de notre pudeur est tellement déchirtpi on ne pourrait le rac(’ommo<Ier. (W. 165, Rd. G5.) Chaciue jour je dis : « Cette nuit je me repentirai, je nie repentirai de la roupe remplie juequ au bord. Maintenant <)ue la saison de la rfise est arrivée, donne-moi la dispense : au temps de la rose je me repens de mon repentir’. » (W. 425.) Quel(iuefois l’auteur se fie à la grâce de Dieu : Mon obéissance n ajoute rien à ton pouvoir, et ma désobéissance passée ne lui porte pas préjudice : Pardonne et ne punis pas, car je sais que tu es lent à punir et prompt à pardonner*. (W. 1G9.) La taverne existe afin que nous puissions boire du vin. Le sang de deux mille repentances repose sur ma nuque. Si je ne commettais pas de péchés, à quoi bon la grâce ? La grâce dépend entièrement de nos péchés 3. (W. 130.) Sa’dl : « Ceux qui, au mois de Ramadan rompaient la harpe et la flûte, ont rompu la repentance en flairant lodeur des roses ». Hûfiz 294, 6 : « Dans l’intention de me repentir, j’ai cent fois repoussé la coupe mais le silql n’a pas cessé de me lancer des regards amoureux ». 1 Hâfiz 357, 1 ; « Dans la saison de la rose, j’ai eu honte de ma repentance du vin ». ’Abd-allâh Ansâri : « De nouveau, je suis plongé dans la douleur par suite de la peur de mes péchés : en me fiant à la grâce de Dieu, je retrouve la joie dans mon âme ». ^ S^ C>y> j^’^ ^i ci^rj jî j^J ^yh^^ ^^ ^y> « ^"^ u’^y j’

Abu Nu vas (Divan, traduct. allemande de Krcmer p. 135): O Herr, sind meine Sûnden grol »; Die Gnade dein, o Gott, ist grôCer. Begnadigst du die Frommen nur, Wen sollt’anrufen denn ein Boser ? Ibn Yamin (Schleclita-Wssehrd no. 70) : … Ei : nur vo Schuhlen ist, kann Erbarmen sein, Un<l kein Erbarmen braucht’s, vo keine Siindenl