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L’œuvre intitulée « Rubā’iyāt de ’Omar Hayyām ». 123


(jne demain sera comme le prciu’KT joll^^» (W. 115.) Aussi nous faut-il nous résigner à l’inévitable et prendre la vie et la mort eu vrais stoïciens : Kcoute-moi, ù le plus excellent des vieux ami. - ^ ! ne pense pas à ce ciel sans tête et sans fond-. Assieds toi dans un coin de la plaine de l’abstinence et re^rarde le jeude la roue3. (W. 867.) Tantôt le vin de la vie est pur, tantôt il n’est ()ue de la lie. Tantôt nous sommes revêtus d’habits de mendiants, tantôt de vêtements précieux. Tout cela est sans imi)ortan(e aux yeux du sage, et ce fait est également sans importance, qu’il doit mourir^. (W. 189.) Je vis un rind assis sur la terre sèche, [il ne se souciait] ni de l’inâdélité ni de l’islam, ni du monde, ni de la religion, ni de Dieu, ni de la vérité, ni de la loi, ni de la certitude : qui dans les deux mondes serait aussi hardi que lui ? (W. 375.)

Adib Sabir : «Le jour d aujourd’hui est passé comme hier n’ayant pas tardé à venir ; le jour de demain, qui viendra, passera comme avant-hier». - IJâqânï donne (quatr. 163) la même épithète (r)j^*, j*" 3^) au ciel, et de même Lutf-allah Nisâpuri (Daulatsah éd. lirowne p. 318). Hufiz caractérise (508,5) les actions du ciel comme «sans tête ni pied» ^ Garni : «Dans tout ce que j’ai saisi de ma main, je n’ai trouvé que des douleurs qui m’ont rongé le cœur : alors j’ai retiré ma main de tout, et j’ai trouvé le repos».

Anvarl : Depuis le temps où je me suis lavé la main du désir charnel du monde de la poussière, le pan de ma robe est décrassé de la poussière du monde temporel. L’espoir de l’éternité et la peur de l’anéantissement où sont ils devenus" ? Comme je suis mort au monde, pourquoi craindrais-je la mort’/