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L’œuvre intitulée « Rubā’iyāt de ’Omar Hayyām ». 121

Sur la tahie lio loxistence il a place* une jatte reiiveret’e’, et cette jatte reiiverBie, il l’a remplie dv tristesHe-’. (W. 229.) lyhomine est un ui’ant au iiiiliru du ncMiit. <> ij^noraiit ! tu ne sif^nilies rien dans les aflaires du monde ; la base [de ta vie] est le vent, c’est pounpioi tu n’es rien. l/existence est limitée par deux néants (pii sont les cotés, et toi, tu es un néant entre eux’. (W. 424.) Toute la vie n’est qu’une illusion, qu’un « mirage [qui durera] jusqu’au jour du jugement dernier » ’*. (W. 242.) De notre feu, comment y aurait-il de la fumée ici ? et de notre capital, comment y aurait-il des intérêts’.’ A celui qui m’appelle un visiteur de taverne je dis : « au fond, comment y aurait-il une taverne ici ? » (W. 13.) Le savoir est chose vaine. Ceux qui ont parcouru le monde, ceux (jui, dans leurs tlésirs des choses mondaines, ont mesuré les deux mondes, je n’ai pas api)ris qu’ils aient su jamais, quelle est notre situation. (W. 151.) Ceux qui embrassaient le savoir et les humanités, et qui, par l’ensemble de leurs perfections, brillaient comme des flambeaux aux yeux de leurs camarades, ne trouvèrent pas le chemin qui mène de cette nuit sombre : ils racontèrent un conte bleu et puis s’endormirent^. (W. 209.) > C’est-à-dire : la sphère céleste. ^ Dans le GuUan-i râz v. 240 sq., les cieux sont comparés à la roue du potier, et Dieu au potier même qui fait de terre et d’eau des vase.s de formes toutes différentes. ’ Mavfiqetfair v. 236 : « Je euis un atome, perdu dans une ombre ». — GuUstân (éd. Gladwin p. 301) : « La vie est sous la sauvegarde d’un seul moment, et le monde est une existence entre deux néants ». — Hâfiz 350, 2 : « Le monde et les affaires du monde, tout cela est un rien dans un rien ».

Gâmï : « La forme extérieure (^v/<re(^ du monde est un rêve confus ». — (Wicherhauser 8, 6.) — Selon Ibn Yamïn (Schlechta-Wssehrd no. 20) la vie est : Lin Wassertrugbild, das auf Wûsten fiillt, Ein wiister Traum, der Schlafende betôrte.

Abu Sa^id (p : thé no. 7) : Bien que mon cœur courût longtemps dans ce désert, il ne s’est avancé de l’épaisseur d’un cheveu en savoir, et ne s’est occupé que de fendre des cheveux en « luatre.