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L’œuvre intitulée « Rubā’iyāt de ’Omar Hayyām ». 91
(W. 262.)

Une autre façon, presque plus goûtée des Persans, est celle de reculer la rime qui sera suivie, alors, d’un ou de plusieurs mots, les mêmes dans tous les hémistiches contenant la rime, appelés le redîf. Le redîf a parfois une telle longueur, que la rime est rejetée vers le milieu de l’hémistiche. Nous citons comme exemples :

(W. 330.)
(W. 2.)

Quelquefois la rime se trouve dans les quatre hémistiches, tandis que le redif manque dans le 3e :

(W. 451.)

De même W. 344. — Dans W. 167 nous trouvons une rime double dans les quatre hémistiches, le redif manquant dans le 3e :

Une rime intérieure se trouve çà et là, par exemple :

(W. 118.)

Nous pouvons relever, comme particulièrement intéressant sous ce rapport, W. 13 :