Page:Recherches asiatiques, ou Mémoires de la Société établie au Bengale, tome 1.djvu/447

Cette page n’a pas encore été corrigée
295
NOTES.

of Indoostan, &c. also the mythology and cosmogony, fasts and festivals of the Gentoos followers of the Shastah, 2.d part, pag. 131 et 132.

(157) Le moukti ou moukt est le dernier degré de la félicité. Ce mot signifie proprement absorption dans l’esprit universel, suivant M. Craufurd (Sketches &c, t. I, p. 195), et absorption dans la nature de l’Etre suprême, suivant le vocabulaire de mots sanskrits, placé au commencement du III.e volume de l’Ayïn Akbery, translated by Gladwin.

(158) Des Vêdes. Voyez, ci-après, le Mémoire sur la littérature indienne, n° XVII.

(159) Nommée plus communément Bénârès par les Musulmans. L’ancien nom de cette ville est Kaśi.

(160) Il auroit été à desirer que M.  Jones s’expliquât ici avec un peu plus de précision : nous allons faire en sorte d’y suppléer. Les auteurs arabes que j’ai consultés pour composer mes notes et éclaircissemens sur le Voyage de Norden, t. III, p, 242, disent bien que Messr, descendant de Noé, alla s’établir, après le déluge, dans la basse Égypte, à laquelle il donna son nom, &c. Cette assertion n’est appuyée sur aucun monument historique d’une certaine authenticité : nous savons seulement que, dans l’Écriture, l’Égypte est appelée מצור Metsoùr, et מצרים Metsraïm ; et le docte Bochart observe avec quelque raison (Geographia sacra, lib. IV, cap. 25) que ces deux noms, dont le premier signifie resserré, et dont l’autre est le duel du premier, conviennent à l’Égypte prise en total, ou divisée en haute et basse. Quant à la signification de ce nom, je crois qu’il faut, sur ce point, convenir de notre ignorance. Les Hébreux ont-ils voulu puiser dans leur propre idiome une épithète convenable à l’Égypte ! ou bien ont-ils transcrit avec leurs caractères un des noms originaux de cette contrée ! Je l’ignore : mais je doute fort que ce nom ait été bien restitué en caractères qobthes, par J. Reinold Forster, qui, dans l’Epistola ad Michaelem, insérée à la suite du Spicilegium geographiœ Hebrœorum, &c. page 8, croit que מְצרַיִם est le duel de מֶצְרֶה, corruption hébraïque de l’égyptien ⲙⲉϣϣⲏ-ⲣⲏ mechche-re [champ du soleil]. Outre l’inconvenance du changement du צ tsadé en deux ϣ chéi, cette étymologie n’offre aucun rapprochement convenable avec מצור Metsoùr, qui est probablement le singulier de מצורים et dont