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NOTES.

pag. 101-121 ; n.° 3, p. 201-227 ; n.° 4, p. 321-347 ; t. III, n.° 1, p. 1-31, et n.° 2, p. 114-126.

(141) Soûrya, le Phœbus des païens d’Europe, a près de cinquante noms ou épithètes en langue sanskrite. Il est à remarquer que les Tibétains, comme les anciens Egyptiens, donnent au char du Soleil la forme d’un bateau.

(142) M. Hamilton ne partage nullement les idées de M. Jones touchant Apollon et Crichna. Leurs amours pastorales sont le seul point de ressemblance qu’il trouve entre eux ; tandis qu’il existe un dieu du soleil, nommé Soûrya, qui est le Sol ou Apollon indien.

(143) Nommée aussi Soma, Cette divinité est du genre masculin dans le système indien, comme Mona [la Lune] chez les Saxons, et comme chez quelques-uns des peuples qui s’établirent en Italie. On croit que les mansions lunaires sont les filles de Casyopa, première production de la tête de Brâhmah ; et de leurs douze noms sont dérivés ceux des douze mois. Voyez Jones’s Hymn to Surya, t. I.{er, p. 163, de l’Asiatick Miscellany, édit, de Calcutta, et tome VI, page 346, de la collection de ses Œuvres.

(144) Quelques mythologues distinguent deux Vesta : la première, fille de Démogorgon, femme du Ciel, mère de Saturne, et que l’on nommoit aussi Ops, la Terre, Cybile, Rhéa, la grande mère, &c. (voyez Cicero, de naturâ Deorum, lib. II, cap. 27) ; l’autre descendant de la précédente, fille de Saturne et d’Ops sa femme, laquelle portoit aussi le même nom que la mère de ce dieu. La seconde Vesta est regardée comme le feu. Cicéron et Ovide les confondent et n’en font qu’une. Les Troyens paroissent être les premiers qui aient adoré Vesta ; Enée porta ce culte en Italie. Au moins nous ne pouvons douter que cette divinité ne jouît déjà d’une grande vénération parmi les Étrusques, lorsque Numa Pompilius, en l’an 4 de Rome, lui éleva un temple dans l’endroit où fut ensuite le Forum, entre le mont Palatin et le Capitole : il attacha à ce temple un certain nombre de prêtresses, toutes vierges et chargées d’entretenir le feu sacré, sous peine de perdre la vie si elles le laissoient éteindre. Ce temple ne renfermoit aucune image : le feu qu’on y entretenoit perpétuellement représentoit Vesta, comme Procope l’observe très-bien (lib. I, cap. 24) en parlant du feu des Persans. « C’est le même,