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NOTES.

(73) Ces différens systèmes, appuyés de toutes les citations imaginables d'auteurs grecs et latins, sont rapportés avec fidélité et clarté par Lilio Gyraldi, dans son Historia Deorum, col. 75-117.

(74) C'est-à-dire, gui se meut ou marche sur les eaux : c'est un des noms de Vichnou, seconde personne de la Trinité indienne ; les deux autres sont, comme on sait, Brâhmah et Sîva ou Chiva. Ces trois personnes ne font qu'un Dieu, qu'ils nomment Brahm ou Brahma. Voyez Wilkins's Notes on the Heetopades of Veeshnoo-Sarma, &c. p. 315.

(75) Jupiter, id est, juvans pater, guem conversis casibus appellamus à juvando Jovem… Cicero, de naturâ Deorum, lib. II, cap. 25, t. IV, parte 1 .*, p. 537, ex editione Emesti. La même assertion se trouve répétée dans le Traité de Varron de Lingua Latinà, lib. tv, pag. 18, ex editione Scalig. tySy, dans les Noctes Atticœ d'Aulu-Gelle, lib. v, cap. 12, p. 323-324, r* edit. Gronovii, 1706. Mais le savant Vossius, dans son Etymologicon linguce Latinœ, pag. 274, tx edit, 1662, rejette cette étymologie : il pense que Jupiter est la contraction de Jovis pater, et fait dériver le mot Jovis de Jova, contraction de Jehova mn* mot ineffable parmi les Hébreux. Cette étymologie ne me paroîtroit pas inadmissible, si l'on pouvoit découvrir quelle route un mot hébraïque doit avoir tenue pour se rendre dans la langue latine. Voyeç, sur le même mot, les Ruines par le C.en Volney, pag. 277, 290, 310, 3.e édit. ; et ma note 61, ci-dessus, page 245.

(76) Les déesses hindoues, dit ailleurs M. Jones, sont régulièrement représentées comme les pouvoirs subordonnés de leurs maîtres respectifs : ainsi Lakchmî, épouse de Vichnou le conservateur, est la déesse de l'abondance et de la prospérité ; Bhavânî, l'épouse de Mahâdêva, est le pouvoir de la fécondité ; et Saresouatî, qui eut pour époux Brâhmah le créateur, possède le pouvoir de l'imagination et de l'invention : on peut donc la regarder comme créatrice. Voye1 l'arguiTient de YHymn to Sereswaty, inséré dans le tome I.er, page 179, de Asiatick Miscellany (Calcutta, 1785), réimprimé dans le tome VI, page 375, des Works of sir Will. Jones ; et ma note première, page 215.

(77) Que M. Dow appelle Cobere ou richesse. Il a quinze surnoms ou épithètes, qu'on peut voir dans le Catalogue of the Cods of the Hindoos, tom. 1, pag. 81, de l'History of Hindoostan, translated from the persian, &c. by Alex. Dow, 2e édit.