Page:Recherches asiatiques, ou Mémoires de la Société établie au Bengale, tome 1.djvu/384

Cette page n’a pas encore été corrigée
232
NOTES.

l’a taillée ; elle est bien conçue, et d’une belle exécution. Voyez Wilkins, Notes on the Heetopades of Veeshnoo-Sarma, &c. p. 295 et 296, et ci-dessus, note 30.

(33) M. Thomas Maurice a rapproché avec le plus grand soin toutes les circonstances de ce récit et celles de la Genèse relatives au déluge, pour démontrer l’identité de ces deux événemens, et pour prouver surtout la réalité d’un déluge universel ; il a même eu soin de calculer l’étendue que pouvoit occuper dans l’arche une couple d’animaux de chaque espèce : le résultat de son travail forme un tableau dont lui seul peut garantir l’exactitude. Enfin ce laborieux auteur n’a omis aucune des circonstances capables de corroborer son hypothèse. Nous laissons à d’autres savans le soin d’apprécier ses preuves ; nous nous bornons donc h les prier de consulter l’History of Hindostan, its arts and its sciences, as connected with the history of the other great empires of Asia, during the most ancient periods of the world, tom. I, pag. 557-561.

(34) Voyez l’histoire de cet avatar, ou incarnation de Vichnou en Crichna, p. 276 et suiv. du Bagavadam [ou Doctrine divine], ouvrage indien canonique sur l’Etre suprême, les dieux, les geans, les hommes, les diverses parties de l’univers, publié par le C.cn d’Obsonville ; et dans YHistory of Hindostan, its arts, sciences, &c. de M. Maurice, t. II, p. 255 et suiv.

(35) Voyez, sur ce personnage, le Traité de la chronologie indienne, p, 185 et suiv. du tome II.

(36) On écrit aussi Madourah. Cette ville, célèbre par ses antiquités, dont M. Daniell nous a donné six vues magnifiques, est située sur la rivière de Vaygarou, environ à soixante milles des côtes orientales de l’Océan indien, vers le 9d 52′ 30″ de latitude. Elle étoit autrefois capitale d’un royaume qui s’étendoit dans l’intérieur des terres vers le nord-est, et formoit la portion méridionale du regnum Pandionis de Ptoléinée, ou Pandi AJandalam des Indiens modernes. Voye^ PennantV View of Hindoostan, tom. II, pag. 7, 9 et 10, et Paulini à Sancto-BartholomæoIndia Orientalis Christianaf pag. xix, 156 et suiv.

(37) Indrâ est le dieu des vents et de l’air, comme l’indiquent ses surnoms de Sorgarâdja [roi du firmament] ; Maroulvàn [aérien], mot dérivé de maroùl [l’air,