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NOTES.

reconnoître Cham dans Jupiter, Japhet dans Neptune, et Pluton dans Sem. — Saturne me paroît être simplement le Temps personnifié, comme le prouvent la faux, le serpent qu’il tient à la main, la barque dans laquelle on le place et qui se retrouve dans les anciens monumens égyptiens, son avidité à manger ses enfans, qu’il rend ensuite en détail, &c. Saturne étoit le plus ancien dieu des Arabes, qui l’adoroient sous le nom d’Elah اله ; et l’auteur du Dabistân, دابستان ouvrage dont le premier chapitre a été publié dans le New Asiatick Miscellany, pag. 88-138, et cité dans ma note b, pag. 22-25 du tome II de ces Mémoires, nous apprend que la pierre placée à un des angles de la Ka’bah de la Mekke, est un fragment d’une statue de ce dieu. Il paroît être le Brehm plutôt que le Menou des Indiens, comme on a pu le voir dans la note 19 ci-dessus, page 225.

(25) Voyez, sur ce personnage, le Traité de la chronologie des Hindous, dans le volume suivant, p. 172.

(26) Ouvrage indien canonique, publié en français sous le titre de Bagavadam [ou Doctrine divine], par le C.en d’Obsonville. Voyez ci-après, dans mes notes sur la littérature des Hindous, et page 171 du tome II, les deux notices que j’ai données de cet ouvrage, qui est aussi un Pourâna. L’épisode cité par M. Jones se trouve p. 212 et suiv. de l’édition française.

(27) Les dix-huit Pourânas sont des poèmes sacrés en l’honneur des dieux. Voyez, ci-après, le Mémoire sur la littérature des Hindous.

(28) Ce Pourâna étant le premier des dix-huit poèmes qui portent ce titre, et le plus important, je ne puis résister au désir de communiquer au lecteur la traduction de la Table des chapitres, faite par mon ami M. Alexandre Hamilton, membre de la Société asiatique de Calcutta, dont j’ai déjà eu occasion de citer plusieurs fois le nom avec les éloges dus à sa vaste érudition orientale et à son extrême complaisance. Il a fait cette traduction immédiatement d’après le texte sanskrit, qui se trouve sous le n.° 18 nouveau et ancien des manuscrits indiens de la Bibliothèque nationale.

Souta parle. « i.er vers. Maintenant je vous ai communiqué ce qui a été dit par celui dont l’univers est une des formes : le Pourâna intitulé le Poisson, qui mène à la vertu, à la félicité et au bonheur éternel.